Retour d'examen [Nariwen, Maku, Kanashimi & Yozo]

Nariwen Akikaze était enfin rentrée de l'examen chuunin. Mais ce n'était pas du tout comme elle l'aurait voulut. Elle aurait vraiment voulut avoir cette examen. Mais elle avait été éliminé. Depuis, elle avait du se répéter un millier de fois qu'il fallait qu'elle se rende à l'évidence : Elle n'avait pas le niveau pour. Mais cette pensée n'améliorait guère son état. Elle était rentrée chez elle, et d'un seul coup d'oeil, ses parents avaient su qu'il ne fallait pas lui parlé de cet examen. C'est bien simple : Nariwen avait une vrai tornade enfouie en elle. Quand elle ne parlait pas, rien ne se voyait. Elle était juste silencieuse, perdue dans on-ne-sait quelles pensées. Mais il suffissait de lui parler d'un sujet délicat, et c'était terminé. Un flot de colère se déversait d'elle, intarrissable. Elle ne s'était jamais sentie aussi faible. Hors, elle detestait cela, plus que tout. Du coup, elle était devenue encore plus solitaire que d'habitude, et l'absence d'Haeru n'arrangeait pas les choses.

Ce jour-là, Nariwen était carrément sortie de Suna, pour essayer de se débarrasser de ce surplus d'énergie qui accompagnait la colère. Elle se dirigea vers la région des Montagnes et des Lacs. Une fois qu'elle y fut arrivée, elle ne prit même pas le temps d'observer le paysage, qui pourtant, valait le coup d'oeil. Une paysage digne des plus belles photos, mélangeant neige, verdure, eau... Mais la Sunajin fonçait et atteint très vite un endroit qui, enfin, lui convint. Une sorte de petit plateau à flanc de montagne était devant elle, semblant l'attendre. Elle s'assit dans l'herbe douce et verte. Cela lui rappella son aterrissage, après a seconde épreuve. entant un flot de colère lui parvenir, elle chassa ses souvenirs. Elle s'obligea à observer, à aprécier le paysage qui s'ouvrait devant elle. Des montagnes, certaines enneigées, d'autres juste de pierres, entouraient une vallée où coulait un torrent tumultueux, bleu foncé comme les profondeurs de la mer.

Soudain, un vent puissant et agité naquit et vint frappé les montagnes. Il entourait, secouait Nariwen. Etrangement, elle se calma, son esprit partant dans une sorte de méditation profonde. C'était une sensation excquise... La Sunajin détendit chacun de ses muscles. Le silence régnait enfin dans sa tête, qui se reposait pour la première fois depuis qu'elle était partie de Suna, avant l'examen.

Il y eut un craquement. Nariwen, plus vive qu'avant ses épreuves, sorti un Kunai et bodit sur ses pieds. Mais quand elle découvrit le visage de la personne en question. Elle rengaigna son arme et son énergie dévastatrice qui avait bondie en elle. C'était Morichi Maku, son coéquipier. Elle n'était ni heureuse de le voir, ni énervée. Juste peut-être un peu déçue de ne plsu être seule. Elle se retourna, et se rassit. Mais maintenant qu'elle savait qu'elle avait de la compagnie, il lui était impossible de se détendre à nouveau. Elle attendait seulement...

J'étais rentrée la veille du Pays du Feu, après une rencontre assez inattendue avec le Hokage de Konoha et un Kirijin. Je préféra prendre alors un jour de repos. Je me dirigeai alors vers les remparts, je voulais de nouveau laisser mes pensées dans le vide, ne réfléchir à rien. Ne rien faire aussi.
Mais plus tard, quelque chose m'attirai l'attention. Tandis que la chose, enfin la personne, s'approchait, je me demandai si mon imagination me jouait des tours. La silhouette de Nariwen s'approchait de Suna. Comment se fait-il qu'elle soit là sans Haeru ? Je compris alors : elle avait dû être éliminé de l'examen. Mon hypothèse s'accentua lorsque je vis le regard furieux qu'elle avait. Je voulais alors de suite la consoler, mais l'idée n'était pas très bonne. Jamais je ne l'avais vu dans une colère pareil, et encore, je supposais que ce n'était pas le degré maximal. Je préférais alors attendre un peu. Mais je surveillais alors son habitat de loin.
Finalement, plus tard, elle sorti. Elle était toujours aussi en colère. Elle sortie du village, et je décidai alors de la suivre. Je voulais essayer de l'apaiser.
Je la suivais alors jusqu'à ce qu'elle s'arrête. Mais je faisais tout ça de loin. J'attendis un petit moment puis je m'approchai doucement. Je connaissais un moyen de peut-être l'apaiser. Mais je marchai alors sur une branche qui se brisa sous mon poids. Alerté pour le bruit, ma coéquipière avait réagi très rapidement, et un mouvement, elle s'était fixé devant moi. Donnant à mon visage l'air désolé, ma coéquipière s'était remis dans la même position que tout à l'heure. Je me doutais qu'elle voulait être tranquille, ainsi je la dérangeais peut-être... Mais je mis quand même mon idée à exécution. Il me semblait qu'elle aimait le vent. Et la petite bourrasque apparu il y a un instant s'était estompée.

Fuuton, Boufuu no Jutsu. murmurais-je.

Je contrôlais alors la puissance de ma technique pour que le vent soit d'une vitesse parfaite pour apaiser Nariwen. Je m'assis alors en tailleur, contrôlant ma technique. J'avais moi-même recours à cela lorsque je jugeai que le vent n'était pas assez puissant.

Fais comme si je n'étais pas là, Nariwen. je me doute que... tu as raté l'examen, mais... ah ! J'aurais surement fait de même. Je te comprend. Mais on ne peut tout avoir dans le vie. Réprime ta colère et retourne de l'avant. Si, toi, tu n'as pas eu l'examen, alors que dire de moi ? Je n'ai pas ton niveau. je ne suis encore qu'un ninja de pacotille. Mais je progresserai.

Je n'avais aucune idée de ce qu'elle pensait de mes paroles. J'essayais de jauger mes paroles, mais quand on a pas l'habitude... Je restais alors sans rien dire de plus, les yeux fermés, contrôlant toujours ma technique, pendant quelques dizaines de minutes.
Je repensais à notre première rencontre. Je me dis alors que je ne connaissais pas tout encore de ma coéquipière. Mais pour le moment, je voulais la calmer. D'un côté, j'avais peur de subir sa colère du moment. Mais je surmontais cette peur. Un gars normal l'aurait surement laisser tranquille et serait partis autre part, mais je n'étais pas normal, c'était évident. J'étais une sorte de maillon faible de la gente masculine. J'étais différent. De plus, Nariwen était ma meilleure amie, et je l'aimais beaucoup.
Rougissant en pensant à cette tentative, je m'exprimai une nouvelle fois :

En fait, tu sais Nariwen... je...

Mais je m'arrêtai lorsque j'entendis du bruit. Revenant sur mes pas, j'utilisai ma technique de clonage de terre. Je me préparai au moindre assaut. Je voulais que mon amie soit tranquille. Si un inconnu arrivait, c'était foutu.

Qui est-là ? Montrez-vous !

Un rayon de soleil, voilà ce qui dérangeait un adolescent qui avait presque atteint l’âge adulte alors qu’il dormait sur son lit douillet dans les beaux quartiers du village caché de la feuille. Ce qu’il pouvait détester la lumière, lui qui avait été élevé au pays de la pluie n’avait pas été habitué à ce mode de vie. Encore torse nu, l’air maussade, il s’étira et grogna à l’idée de devoir se lever, de toute façon, qu’allait-il faire aujourd’hui ? Glander ? Se balader dans les rues du village ou encore s’entraîner ? Cela faisait quelques jours qu’il n’avait plus eut de nouvelles de l’organisation pour laquelle il travaillait, peut-être n’avaient-ils pas encore besoin de ses services. Le Ninja de niveau supérieur tenait sa tête entre ses mains, une horrible migraine lui rongeait le cerveau, ces derniers temps, il repensait beaucoup à son passé, ses actions antérieures, il se demandait s’il avait choisi le bon chemin, mais pourquoi méditait-il tant sur cette question ? Il savait pertinemment que dans toutes les circonstances, il avait fait mieux que son géniteur, lui était un traître affirmé même s’il était encore méconnu des autorités, ses parents eux, avaient toujours hésité, ils étaient si contents que leur fils soit de retour au village, ces gens médiocres pensaient donc vraiment qu’il allait leur sauter dans les bras et pleurer sa douleur ? Ils étaient vraiment trop naïfs, trop misérables pour continuer à vivre. Il avait fait une bonne action en éliminant ces faibles non ? Que ce soit du côté de la lune rouge ou de Konoha, il avait éliminé des agents qui auraient fini en prison, peu importe le camp qu’ils avaient choisi. A présent, il était à moitié affalé sur la table de sa minuscule cuisine, la main droite parcourant ses courts cheveux noirs, sa main gauche tenant fermement un gobelet brun qui contenait du café. Il se demanda ensuite comment il pouvait boire ce truc immonde, décidément il n’était pas dans son assiette aujourd’hui, peut-être ferait-il mieux de rester chez lui en cette journée ensoleillée. Atewashi….Ce nom résonnait dans sa tête, il devait lui faire honneur et devenir le grand Ninja dont il avait toujours rêvé d’être ! Mais réaliser les rêves d’un mort, n’était-ce pas un peu malsain ? De toute façon, il était déjà rongé par ces ressentiments alors malsain ou pas, il s’en foutait royalement. Malgré son je m’enfoutisme légendaire, on le décrivait comme un guerrier exemplaire, sérieux, attentif et mal luné, alors il ne fallait pas le chercher ou l’enquiquiner à des heures matinales, c’était la chose qu’il détestait le plus au monde, d’ailleurs aujourd’hui, il n’avait pas de chance puisqu’à peine réveillé et déjà « Ding…Dong ! », maudite sonnette, en plus, il ne faisait pas bonne figure vu la façon dont il était fagoté à neuf heures tapantes du matin, fuckin’ facteur ! Il venait juste lui rendre visite pour lui donner une lettre, il aurait pu s’abstenir et déposer le courrier sous le paillasson. Ouais bon d’un côté, si l’employé avait déposé l’ordre de mission au seuil de sa porte, il n’aurait pas été content, quel insatisfait il faisait aux yeux des gens. Il ouvrit son ordre de mission, une petite mission de rang D, elle ne fut pas très longue à faire, il s’agissait de faire les courses pour une petite vieille, elle ne pouvait pas s’occuper d’elle-même celle là ? Ce fut vers quatorze heures ou quelque chose comme ça que Kanashimi eut l’envie soudaine de sortir, ce qu’il fit évidemment ! Les mains dans les poches, l’air désinvolte, mâchant son chewing-gum, il sortait du village sans adresser un mot à Kotetsu qui commençait à douter de sa fidélité envers le village de la feuille. Les deux hommes s’affrontaient du regard sans que personne ne s’en aperçoive, à ce moment là, une personne âgée se cogna à lui et il dû interrompre son conflit avec le jeune Chûnin. Vexé par sa défaite, il regarda avec mépris la femme qui l’avait heurté en plein fouet et déclara avec colère :

« Hé toi, fais attention où tu marches ! Y a des gens dans l’coin ! »


¤Passage à la première personne¤

Vraiment ces gens aucun respect d’autrui ! Enfin, c’est vrai que ces paroles venant de ma part, c’est un peu osé, après tout, c’est moi qui fait exprès d’être tant irrespectueux envers les autres, mais si je le fais, ce n’est pas vraiment par pur plaisir, ce caractère si arrogant, je me le suis forgé pour rentrer dans la peau de mon personnage, c’est-à-dire, le gentil Ninja des feuilles qui accompli ses missions en râlant tout comme les jeunes de mon âge qui ne savent que se plaindre, ces chochottes qui constituent l’avenir du monde des Shinobis, ces amoureux transits qui me dégoûtent un peu plus chaque jour. Enfin, je ne suis pas là pour vous exposer mon point de vue personnel ou mes phobies, quoique parmi mes pires craintes se trouve celle de m’attacher aux gens, j’ai peur de trouver quelqu’un qui m’apprécie et que cela soit réciproque, j’ai peur que je sois paralysé le jour où mon supérieur me demandera de l’éliminer, je ne sais pas quelle réaction j’aurais si un jour aussi terrible arrive, c’est pour ça que je ne dois qu’haïr sans le montrer, je dois faire semblant d’être cet homme attentionné et aimant malgré mon sang qui bouillonne à l’intérieur de mon corps. La vie de traître sous couverture n’est pas la plus facile et commune des vies que l’on pourrait avoir, je savais qu’en choisissant ce mode de vie, je faisais de nombreux sacrifices, par exemple, j’ai toujours su que jamais je ne fonderais de famille, mon statut me l’interdisait. Mais bon, de toute façon, une vie « normale » ne m’aurait pas plu, je le sais car mon nom explique ma détail, je suis l’héritier de la tristesse, c’est un fait reconnu, je ne peux pas me permettre de me défiler devant mon devoir qui est de répandre la tristesse partout dans le monde, jusqu’à mon dernier souffle, je ferais souffrir & agoniser des gens, je ne les tuerais pas mais je leur ferais prendre conscience de la douleur, du rejet, je voulais faire voir au monde entier de quoi est capable ma petite personne qui passe inaperçue, je veux leur faire ressentir ma haine, ma colère et cela, dans un grondement de tonnerre artistique. Mais est-ce que ma vengeance se résumera à l’art et la beauté ? Non, je ne pense pas, je crois surtout que lorsque le moment fatidique arrivera, les quatre vérités éclateront et cette fois, le village des feuilles n’osera pas nier les actes et les crimes qu’ils ont commis, lorsqu’ils seront soumis aux lois de l’homme au masque orange que j’ai rencontré la dernière fois, nous connaîtrons enfin la véritable paix, enfin mes efforts payeront ! J’éclatais alors d’un grand rire exprimant mon sadisme alors que je prenais le chemin le plus court pour me rendre au lac non loin d’ici, je marchais d’un pas pressé et lourd, si lourd qu’à chaque passage, j’écrasais une branche de bois sec qui pourtant semblait assez dur. L’heure de l’entraînement avait commencée pour moi, je me demandais quel genre d’épreuve physique ou mentale j’allais me concocter aujourd’hui ! Je m’arrêtais de marcher pour m’exhiber enfin plutôt enlever mon T-shirt et le fourrer dans mon petit sac à dos, je commençais par m’assoir en tailleur par terre et fermer les yeux, un peu de méditation ne me ferais pas de mal car pour un Shinobi, la concentration c’était très important alors autant se forger un mental d’acier. Ainsi assis, dans le silence total, à l’écoute de la nature, je cherchais à entendre des sons qu’aucun être humain ne pouvait percevoir habituellement. Cette mélodie me donnait envie de chasser mes soucis quotidiens, les oiseaux chantant, rien ne semblait pouvoir me sortir de ma bulle, j’étais si bien là, malheureusement quelques gamins braillards et empotés vinrent dans le coin et commencèrent à jouer stupidement, j’avais du mal à croire qu’ils avaient à peine quelques années de moins que moi, de toute façon, un jour l’insouciance prendra fin et ils deviendront eux aussi des esclaves de la haine, un jour tout le monde connaîtra le même sort et ce jour là, la paix sera installée même si elle ne sera que provisoire. Les gens ne sont pas fait pour s’entendre alors à quoi sert-il d’utiliser la diplomatie si on sait d’avance qu’il faut immédiatement utiliser la force ? Je soupirais et m’éloignais de mon petit paradis dans la forêt et je me dirigeais vers un autre endroit où j’espérais que cette-fois ci je serais tranquille. Je trouvais mon bonheur près du lac, je posais mes affaires au pied d’un arbre et je commençais à courir sur l’eau pour me rendre près de la cascade. Cet endroit avait l’air paradisiaque, c’était tellement beau, tellement agréable, cette sensation de bien être qui m’envahissait, je m’asseyais alors sous la cascade, oui vous l’avez bien comprit, j’étais assis sur l’eau, c’était assez dur de trouver le juste équilibre mais finalement, après quelques séances d’entraînement, j’avais trouvé le moyen d’être en parfaite harmonie avec la nature & mon chakra. Bien entendu, je ne maîtrisais pas le Senjutsu mais c’était un nouvel art, la maîtrise parfaite du chakra. Mais pourquoi étais-je si attaché à cette idée de perfection alors que je savais que ça n’existait pas ? Peut-être était-ce ce que je recherchais, être quelqu’un de supérieur à la normale, je voulais être un homme différent, une personne complètement hors du commun, je voulais qu’on m’estime et me juge sur ma différence et non sur mes aptitudes, je ne suis pas le genre de personne à rester sur les bases, j’aime innover, on m’a longtemps dit qu’un jour cela fera ma perte et pourtant, là c’est entrain de devenir ma force, perfectionner mes techniques et les pousser jusqu’à leur limite, c’est mon but ! Et si je devais renoncer à cette aspiration, alors je crois que la vie sera plus qu’inutile à ce moment là, je crois que ne servirais plus à rien, déjà que je n’ai jamais servi à quelqu’un…

Au bout d’un moment, je commençais à avoir faim, et oui, malgré mon entraînement intensif à la résistance mentale et physique, mes besoins primaires reprenaient le dessus et je fus forcé à me déloger de la cascade. Heureusement pour moi, j’avais tout prévu, je savais que j’allais passer ma journée à m’entraîner car c’était devenu une habitude. J’expirais et inspirais l’air pur que nous donnait la mère nature ou Kami-sama, je ne savais qui croire à vrai dire alors je faisais un mélange entre la science et la religion. J’aurais bien pu rester comme cela pendant des heures, tranquille, sans personne pour m’embêter ou me faire des reproches, personne pour me donner des ordres, après tout, c’était pour ça que je voulais devenir Ninja de niveau supérieur, pour pouvoir être mon propre chef, pour n’obéir qu’à moi-même. Mais la semaine dernière, alors que je partais faire une petite balade en forêt, un émissaire était venu m’annoncer qu’on souhaitait que je prenne à ma charge une équipe d’aspirants, bien sûr, j’en étais consterné et je m’apprêtais à refuser lorsqu’il me montra les nouvelles recrues du village, enfin, plutôt celles qui n’avaient pas encore de maître. Mais en lisant plus attentivement la liste des élèves qui m’étais proposé, il y avait ce jeune homme de seize ans et qui était toujours aspirant, il avait tout juste un an de moins que moi, il s’appelait Naruto Uzumaki. Quelque chose me disais qu’on m’avait déjà parlé de ce spécimen hors du commun, oui, on parlait de lui comme le Jinchuriki de Kyûbi, le démon renard à neuf queues. Je n’avais pas hésité une seconde et j’avais directement pris contact avec l’Akatsuki, je leur avais transmis les informations sur ce gosse, je devais le surveiller. Une petite brise me caressait le visage, j’appréciais ces moments de simplicité car je savais que bientôt, le monde allait être plongé dans le chaos le plus total, je le savais car j’étais destiné à être l’élément déclencheur de cette guerre, je le savais car…Je travaillais pour l’ennemi. Après un bon petit repas plongé dans mes souvenirs, je m’apprêtais à faire un sprint dans les forêts pour tester ma vitesse et mon agilité, tout commençait plutôt bien de mon point de vue, je slalomais entre les arbres. Au bout d’une heure de cours folle, je décidais de m’arrêter pour humer les doux parfums des fleurs, à ce moment là, j’étais en pleine concentration quand je sentis une présence, pas une aura particulièrement maléfique mais bien celle d’un Ninja. Je pouvais sentir cette haine si habituelle pour un guerrier mais je n’arrivais pas à définir s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme, encore haletant de mes prouesses physique précédentes, je me camouflais derrière un arbre pour récupérer mon souffle avant d’agir, je n’étais pas un Jônin pour rien, je n’étais pas comme ces débiles de novices qui fonçaient dans le tas sans réfléchir à ce que ça pourrait leur coûter, j’examinais d’abord la situation. Mais il s’avéra que la personne prit finalement une autre destination que celle que j’avais prévu, je concentrais alors mon chakra dans mes pieds pour monter sur la cime de l’arbre, j’aperçu alors une forme humaine non loin de moi, à ce moment là j’ai prononcé ces mots :

« Qui es-tu ? »

Ma curiosité m’avait toujours fait défaut mais cette fois-ci, il fallait que je m’en serve, peut-être que cette personne allait m’aider à réaliser mes projets et peut-être même qu’elle détenait des informations sur le village caché de la feuille, c’était mon boulot, amadouer les gens pour qu’ils me fassent confiance avant de les trahir, leur mettre le couteau dans le dos comme on disait couramment. J’étais déjà un traître affirmé à ce moment là alors pourquoi ne pas continuer ? Je ne pu voir si l’individu s’était retourné alors je décidais de me lancer moi-même à sa poursuite, s’il voulait m’éviter alors je le rattraperais et je trouverais les raisons de son escapade, après tout, il s’agissait peut-être d’un vulgaire gamin qui fuit ses camarades parce qu’il avait peur d’eux. J’en avais assez de faire des hypothèses et ma position commençait à me faire mal aux jambes, je fis un salto vers l’avant et me rattrapa sur une grosse branche d’un épicéa, le course-poursuite commençais à peine que je l’avais déjà localisé, je fis un bond et me retrouva devant la personne, la tête baissée, il venait en éclaireur avec son clone de boue, tactique intéressante mais qui ne prenait pas avec moi, je voulais juste m’assurer qu’il me mène à son créateur, pour cela, je me laissa attraper. Du haut de mes dix-sept ans, on pouvait facilement me prendre pour un jeune ignorant. Je me montrais à découvert et le salua en signe de respect :

« Kanashimi Atotsugi, puis-je connaître votre nom ? »

Je relevais lentement la tête pour voir son visage et je ne fus guère surpris, il s’agissait d’une gamine comme je l’avais prévu mais ce qui m’avait échappé, c’était cette autre présence, un jeune homme, tous deux semblaient venir du sable, pays qui avait été récemment annexé par la lune rouge. Je les regardais des les yeux, un petit sourire moqueur aux lèvres quand je ressentis un autre chakra, quelque chose de bien plus puissant que les deux enfants en face de moi, mais qui était-ce donc ? Je fis une légère grimace avant de reconnaître les cheveux courts & noirs de mon supérieur au loin. Je ne pris même pas la peine de me retourner et annonça d’un ton sarcastique :

« Que nous vaux l’honneur de la visite de notre Hokage ? »

La jeune fille avait plutôt l’air dépité, je me souvenais que j’avais vaguement entendu parler d’un examen de sélection pour les moyennes classes, peut-être en revenait-elle & avait-elle eu un résultat insatisfaisant. Je ne voulais pas ouvrir ses plaies alors je me contentais de m’assoir et de me taire en attendant que quelqu’un engage la conversation, c’était le mieux que j’avais à faire à mon avis puisque les deux jeunes personnes avaient l’air de se connaître et je ne voulais pas déranger leur petit moment d’intimité, je me demandais même si je dérangeais un petit rendez-vous amoureux mais toutes les excuses étaient bonnes pour avoir des nouvelles de mes collègues d’Akatsuki. Le vent passait dans mes cheveux noirs et j’attendais que le temps passe, le regard vide s’élevant devant ces nuages qui peinaient à avancé au gré de la tempête, notre monde vivait à présent une période de crise dans laquelle chacun devait choisir son camp, je savais que dans la bataille, de nombreuses vies innocentes allaient payer pour les crimes de leurs proches, l’injustice était sur le point d’éclater…

Maku avait eut vent de la "défaite" de Nariwen, c'était sur. Il afficha un sourire désolé lorsque la jeune fille le décrouvrit. Il déclancha ensuite une technique Fuuton, ce qui détendit la jeune fille. Décidemment, il commençait à la connaitre. Car oui, la Suanjin aimait, adorait, vénerait cet élèment. C'était son seul meilleur amie. Certes, elle aimait bien Haeru et Maku. Mais dans son état présent, seul le Vent était vraiment à ses cotés. Il s'assis ensuite en tailleur à coté d'elle et commença un petit discours qui était censé lui remonter le moral. Il lui disait d'aller de l'avant d'oublier sa colère. Il se compara même à elle pour apuyer ses arguments. Là, Nariwen sut qu'il ne la connaissait pas assez. Sa colère était un feu qu'il fallait laisser s'éteindre seul. Ses paroles ne faisait que la raviver, encore et toujours. Nariwen serrait les poings. Elle ne voulait pas faire de mal à son coéquipier. Mais sa colère bouillait. Après quelques minutes, ce sentiment fut enfin un peu apaisé. Maku reprit alors la parole. Mais il fut interrompu par des bruit de pas. Nariwen eut la même réaction que précédemment : se lever vivement, un kunais à la main. Son ami avait fait un clone de terre, interpellant la personne qui arrivait. La sang de la jeune fille bouillait sous ses veines, et elle était prêt à combattre.

Un jeune homme de dix-sept ans sortie alors à la lumière. Et se présenta : Kanashimi Atotsugi. Il demanda ensuite le nom de Nariwen, puis regarda Maku, qui avait du lui échapper. Il semblait jeune, tout autant qu'eux du moins. Mais depuis son examen, la première épreuve devant le Chuunin, la Sunajin se méfiait de tous le monde. Même un enfant de cinq ans aurait pu inspirer sa méfiance. D'un coup d'oeil, elle remarqua qu'il était du Pays du Feu, du village caché de la feuille Konoha. C'était anciennement un de leur alliés, mais maintenant, c'était un enemis potentiel. En effet, Suna s'était fait anexer par l'Akatsuki, et par Ame. Toute cette réflexion fit se tendre Nariwen, encore plus qu'avant. Soudain, le jeune homme devant eux salua son supérieur de loin. L'Hokage de Konoha était là ? Si c'étit le cas : Panique ! La bataille était dans ce cas inutile, car cet homme était incontestablement dix fois plus fort qu'eux. Si les deux décidait de les attaquer, il n'y avait qu'une ouverture : La fuite. Nariwen recula légèrement. Si jamais cela tournait au vinaigre, elle empoignreait Maku et déclancherait l'Hanetsuyosa pour s'envoler de cette montagne et partir au plus vite. Ses ailes les protégerait des projectiles. Kanashimi s'asseya, tandis que l'homme approchait. Soudain, sa réponse au salut de son disciple étonna tout le monde. Nariwen regarda alors l'allure de l'homme en question... Ca, ce ne pouvait pas être le Hokage ! D'accord, la jeune sunajin ne le connaissait pas, mais quand même. Un ninja aussi puissant aurait eut un autre classe :

« Yô moi c'est le grand le fameux le puissant Fatal ! Avec moi mes superfans ils m'vénèrent, ils crèvent pas la dalle ! Vas-y chuis monté comme Hannibal, vas-y toi là-bas qu'es-ce tu dis comment qu'tu m'parles mal ! Chuis pas le Hokage, me fait pas chier, je suis le numéro uno, one, ein, le roi de l'Hein' ... eken ! »

Bourré !! Cet homme était completement bourré, se prenant pour une star. La situation était tellement scothante que Nariwen se redressa un peu, perdant de la défense. Elle fronça les sourcils, interrogeant les deux autres du regard. Cette situation n'était pas du tout normale. Et la jeune Sunajin ne savait plus du tout quoi faire. Elle prit une inspiration, se rapellant de son plan de fuite. Cela vaudrait toujours mieux qu'un combat, de toute façon. Mais franchement, comment las deux autres allaient-ils réagir devant CA ?! Mais il y avait quand même un bon point à cela. La colère de Nariwen était pour un temps oubliée, affaiblis. Il fallait que cela dure...

L'inconnu sorti de l'ombre et se présenta, donnant son nom : Kanashimi Atotsugi. Je regardai son bandeau frontal : bandeau du village de la feuille. Un konohajin. C'est le deuxième ninja de konoha que je rencontrais durant ces 3 derniers jours. C'était assez surprenant, était-ce encore une coincidence. Puis un homme apparu et j'entendis l'autre ninja de la Feuille parler :

« Que nous vaux l’honneur de la visite de notre Hokage ? »

Le hokage ? Le ninja de la Feuille divaguais ou quoi ? Cette homme ne ressemblait pas du tout à Yozo. Puis l'inconnu parla :

« Yô moi c'est le grand le fameux le puissant Fatal ! Avec moi mes superfans ils m'vénèrent, ils crèvent pas la dalle ! Vas-y chuis monté comme Hannibal, vas-y toi là-bas qu'es-ce tu dis comment qu'tu m'parles mal ! Chuis pas le Hokage, me fait pas chier, je suis le numéro uno, one, ein, le roi de l'Hein' ... eken ! »

Cela se voyait, même un aveugle s'en serait aperçu : il était bourré. Cette homme se prenait pour... un fatal ? C'était quoi cette bêtise ? Je n'avais jamais vu un homme aussi bourré que ça. En même temps, je n'avais jamais réellement vu d'ivrogne, vu que l'alcool était restreint dans mon clan. Assez logique d'un autre côté, vu que nous étions des nomades. Cette homme me faisait pitié. C'était même un dégout complet. Je pris alors l'homme, et lui assena un coup de poing dont j'y avais mis toute ma force.

Excusez-moi, mais il faut que vous repreniez vos esprits. Comment vous pouvez être bourré à ce point, bon sang ?

Je regardais les deux autres ninja. Ils me dévisageait d'un air grave. Mais peu m'importait, je ne pouvais supporter ce genre de chose. Puis je reculai de quelques pas. C'était pathétique sur ce coup-là. Je ne supportai pas les ivrognes.

[Edité, désolé du petit post]

Décidément, la chance lui me souriait pas, déjà qu’il s’était tout bonnement fait virer par une bande de gamins sans scrupules de son coin paradisiaque, voilà maintenant le dirigeant du village qui arrivait complètement bourré en tentant un désastreux Henge no jutsu. Fatal…Non mais vraiment c’était quoi cette vanne à deux balles ? Si lui se croyait fatal, je pourrais très bien me dire irrésistible, je me moquais de mon supérieur et le voyant arriver en chancelant de cette façon, surtout avec cet accoutrement ridicule, je me retenais de rire et de l’emmener faire un tour devant le village tout entier, quoique de toute façon, tous les habitants avaient l’habitude de ses cuites vu que cela arrivait régulièrement quand il s’ennuyait. Je fus cependant surpris de voir que le jeune Ninja de Suna connaissait leur Hokage et cela bien plus familièrement, je le vis se lever mais je ne dis rien, je me demandais comment un gamin tel que lui pouvait connaître son supérieur disons voir intimement même si cela paraissait un bien grand mot. De ma poche droite, je sortis une cigarette et commença à fumer en observant le paysage quand la scène qui se produisit sous mes yeux me choqua, ce gamin venait de frapper mon soit disant chef. Même si la scène pouvait me paraître comique, je fus obligé de regarder le jeune homme avec un air grave, je me demandais pourquoi il avait fait ça, s’il était dans un sale état, c’était son problème et pas celui des autres, pourquoi les gens devaient éprouver tant de compassion à l’égard des autres ? Ne pouvaient-ils pas être sans cœur ? Il lui fit une émouvante petite tirade pour qu’il reprenne ces esprits, cela me dégoûtait au plus au point ! Forcé par mon côté impulsif d’intervenir, je saisis le guerrier de Suna par le col et lui asséna un coup de poing magistral dans le ventre avant de me pencher vers celui qui semblait être mon Kage. Je le regardais, une once de dégoût dans les yeux, il empestait l’alcool. Je lui déclarais d’un ton ferme :

«T'es pas séduisant sur c'coup là Fatal »

J’espérait de tout cœur qu’il réagisse à ma remarque, j’espérais du moins qu’il s’intéresse aux jeunes filles ou aux garçons peu importe du moment qu’il s’intéresse à son apparence physique, je fis un bond de côté en imaginant mon Hokage avec un homme ! Cette pensée de perturba tellement que j’en éclatais de rire ! Moi qui étais d’habitude si impassible et inexpressif dans toutes situations, je me retrouvais au milieu de trois personnes entrain d’éclater d’un grand rire franc et sincère, c’était la première fois que cela m’arrivait depuis que j’avais assassiné mon père, ce qui fut pour moi bien sûr, un acte très réjouissant. Je me tournais alors vers la dernière, celle à qui je n’avais pas eu encore le temps d’adresser la parole, cigarette au coin de la lèvre inférieure, je la dominais de toute ma hauteur avant de me pencher vers elle pour l’examiner sous toutes les coutures, une fille de Suna elle aussi hein ! Alors en ce moment, sa famille devait probablement être entrain de se faire charcuter par les miens. Je m’amusais bien à Konoha, mon rôle de traître me séduisait grandement bien que je passais surtout pour un Ninja méconnu. Un dossier immaculé, dès mon plus jeune âge, une nature calme, discrète et posée s’était emparée de moi, on pouvait dire qu’elle m’avait bien servit jusqu’à présent ! Le spectacle était pitoyable, entre ce mec qui débarquait bourré au milieu de la nature, il faisait véritablement honte à son rang, dire qu'on disait que les habitants du village de la feuille étaient tous sobres et innocents ! Et cet autre boulet dont je ne savais pas encore le nom que j’avais envoyé balader après qu’il s’en soit prit à celui que j’étais censé protéger. J’avais tout de même hâte de pouvoir enfin tourner ma veste, j’attendais ce moment depuis tellement longtemps, je voulais tuer cet homme qui me faisait des sermons après chaque mission, ce satané Hokage dont j'ignorais la localisation, une bonne fois pour toute, je savais que je ne m’en déferais pas facilement mais je gardais espoir, alors que tout semblait perdu, mon désir de l’éliminer était ressorti et j’avais envie de tuer. Cependant, je ne pouvais pas encore me jeter sur lui et lui enlever sa vie, mes supérieurs hiérarchiques dans la lune rouge ne m’avaient pas encore fait signe. J’espérais au moins qu’ils penseront à moi le jour où le monde sera plongé dans le chaos, après tout je portais si bien mon nom, héritier de la tristesse. Je proposais alors une cigarette à ceux qui m’entouraient tout en fumant la mienne. Je me tournais alors vers ce mec qui voulait se prendre pour un canon avant de lui dire :

« Alors t'as eu une fuckin’ cuite d’hier ? »

Je me demandais s’il était encore fier de son état actuel ? Dire que j’ai failli éprouver du respect pour lui ! Entre mes deux doigts se trouvait ma clope que j’agitais régulièrement pour faire tomber les cendres. Je me relevais et je m’étirais pour faire comprendre aux autres que je m’ennuyais quand je me mis soudainement à observer la jeune fille de Suna, elle me faisait penser à une amie d’enfance alors que j’habitais encore au village d’Iwa, c’était la première à m’avoir renié après la mort de ce con d’Atewashi, la première à me fuir, mon cœur s’était brisé en mille morceaux, moi qui croyais pouvoir lui faire confiance, je m’étais bien trompé ! C’était pour cela que désormais, je ne me fiais plus à cette douce et charmante apparence, je préférais tâter le terrain avant de courir dessus. Je soufflais tout en faisant sortir ce nuage de fumée grisâtre, je n’imaginais même pas l’apparence actuelle de mes poumons, je me demandais bien parfois comment je pouvais encore courir à vive allure avec des organes aussi noircis par mes clopes. J’eu ensuite un petit rire mesquin et je me tournais vers les deux autres avant de leur balancer avec arrogance :

« Hé les fuckin' mioches, vous avez pas dit vot’ nom, c’t’impoli de pas répondre »

Je les fixais d’un regard presque démoniaque, une étrange lueur étincelante dans mes pupilles, un sourire diabolique jusqu’aux oreilles, ma clope en bouche, mes cheveux noirs volant au gré du vent. Le paysage qui nous entourait était magnifique ! Si ce fuckin’ spécimen de foire n’était pas complètement bourré, je me serais barré depuis longtemps ! Admirez ce décor royal ! Je regardais les deux adolescents successivement, l’amour brillait sous le soleil, d’une étrange lumière enfin du moins pour le garçon, la fille elle, semblait s’en foutre complètement de lui ou plutôt, elle ne lui vouait qu’un amour d’équipier mais pas plus, elle semblait assez troublée, on se demandait pourquoi aussi ! Elle n’avait pas l’air d’avoir trop de problèmes après tout ! Pour son équipier, c’était plutôt le contraire, il était presque absorbé par elle, pathétique ! Mais où voyez vous une telle honte ailleurs que dans le village du sable ? Tomber amoureux ! Non mais quelle plaie, pour un Shinobi, l’important devanti se trouver dans la résistance mentale ou physique pas d’essayer d’être parfait pour plaire à la séduisante fille de l’équipe. Bientôt, ma clope sera finie, j’pourrais bientôt m’en aller ! Enfin ! C’n’était pas trop tôt ! ‘fin voilà quoi ! C’était particulièrement dérangeant d’être entouré de gens muets comme des carpes, à ce train là moi j’vous l’dit, autant rester tout seul pour s’entraîner plutôt que de rester avec ces fuckin’ boulets ! Franchement, je préfèrerais cent fois mieux faire un petit sprint sur quarante yards plutôt que de rester assis les bras croisés, j’m’ennuie ! A quoi bon me lamenter intérieurement, de toute façon, mon visage ne sait plus afficher d’expression ! J’suis vraiment pommé par moment moi. Je soupirais, elle était entièrement consumée, ma fichue cigarette ! Je me levais de mon coin, jeta ma clope par terre et l’écrasa d’un coup de pied avant d'avoir une soudaine envie d’aller voir où était mon Kage. Je me mis à sourire innocemment à l'ivrogne avant de lui dire :

« T’sais que tu m’donne des fuckin’ envies de meurtre ! »

C’était bien la première fois que je parlais sur ce ton, peut-être que je profitais de son état d’ivresse ou du fait que je sois entouré, de toute façon, s'il n'avait pas été dans cet état grave, je l’aurais envoyé sur les roses depuis longtemps ! Quoique les roses c’est encore trop doux pour un mec comme lui, les ronces étaient préférables mais je n'étais pas lâche au point de m'attaquer aux imprudents. Je m’apprêtais à partir quand je me rendis compte que j’avais oublié mon sac de sport. Ronchon, je le saisis quand…

Edité

Maku, qui comme moi ne semblait pas croire que c'était le Hokage, se dirigea vers l'homme. Il prit son élan et le frappa de toutes ses forces. Il s'excusa en même temps, demandant à ce que sa cible se reprenne, se réveille. Son coup atteint sa cible. Rien ne laissait penser que cela avait réveiller l'ivrogne. J'étais totalement à l'ouest moi. Je ne connaissais pas mon coéquipier sous cette angle là, et ne comprenais pas pourquoi il avait fait cela. Car une chose était sur, c'était un ninja et une fois réveillé, il serait surement plus fort que nous. En espérant que le souhait de Maku n'eut pas été réalisé. Mais son geste avait eut une autre conséquence. D'un coin d'oeil, je vis que le Konohajin le regardais d'un air grve, ce qui à mon goût n'était pas bon signe. Il s'approcha, saisit Maku par le col et lui envoya un coup magistral dans le ventre. Je ne fis aucun mouvement pour essayer d'aider Morichi car après tout, il l'avait cherché. Même si cela devait faire bien mal, lorsque l'on est pas bourré. Après cela, le Konohajin se pencha sur l'homme bourré, avec un certain dégout. Il le charia. Encore une fois, j'étais heureuse que l'homme n'ai pas retrouvé ses esprits. Puis, se déplaçant sur le coté, il éclata de rire. Je levais les yeux au ciel. Il m'agaçais celui-là. Puis il s'approcha de moi, se pencha et me dominant de toute sa hauteur. J'aurais été un serpent, je lui aurait cracher mon venin. C'était l'envie que j'éprouvais, sans pour autant le faire. Avec cette assurance qu'il avait das les yeux, il était à coup sur plus fort que nous. Il semblait content de son effet et repartir s'asseoir. Il roula une cigarrette, nous en proposans une. Je ne répondit même pas. Puis il s'adressa encore une fois à l'homme, prenant son language pour mieux se moquer. Puis il s'étira, se levant, comme pour nous signifier qu'il s'ennuyait.

*Barres-toi dans ce cas...*

Cette pensée vérifiait bien le reste : je n'aimais pas du tout cette personne. Trop d'assurance, trop hautain. Il me regarda et je soutenais son regard. Je ne faisais pas cela souvent, mais quand c'était le cas, cela voulait tout dire. Il souffla encore un nuage de fumée. Je me demandais comment on pouvait se fussiller la santé aussi volontairement qu'avec ces trucs. Puis il nous interpella. Avec toujours ce vocabulaire de racaille, il nous précisa que c'était impoli de ne pas s'être présenté. S'il croyait que j'allais lui obéir gentiment et répondre, il était bien loin de la vérité. Ma colère était revenu, ce concentrant dans la haine de cette personne tout juste rencontrée. Je le regardais encore : sourire démoniaque, yeux malicieux, tout l'aparence de ce qu'il m'inspirait. C'était un vrai démon humaion, ce gars là. Il nous regardait toujours, ce qui continuait de m'exaspérer. Je sentais mon chakkra prêt à bondir. Pourtant, je me tenais en place. Je savais que je ne pouvais rien faire contre lui. Finalement, il finit sa cigarette, retournant voir l'autre bourré. Et il lui reprocha encore de lui donner des envies de meurtre. Non mais vraiment ! A croire qu'il voulait s'attirer les foudres de sa cible. Puis il fit demi-tour, s'en allant. C'était vraiment trop beau, car il revint pour prendre son sac de sport. Moi je n'attendais qu'une chose, c'est qu'il soit loin, très loin. Je piétinnais légèrement d'énervement. Soudain, l'homme bourré executa des gestes étranges et maladroits. Mais entre eux, j'apercevais des restes de signes, et je les connaissais que trop bien ces signes-là. Pour les avoir subit plus d'une fois, c'était en effet un de mes points faibles. Bingo ! Deux secondes plus tard, un épais brouillard se levait. Prudente, je me raprochais Maku. Toute cette histoire allait tourner au vinaigre, c'est moi qui vous le dit.

Sur mes gardes, utilisant ce que j'avais acquis les dernières fois que j'étais dans cette situation, je perçut un mouvement. Un simple et ridicule mouvement qui n'aurait pas du me faire réagir. c'était sans compter ma colère des derniers jours, et la haine contre cet Kanashimi. Mon réflexe instinctinlae fut d'invoquer mon bouclier du Vent. Me trouvant près de Maku, je protègeais une majorité de son corps, hormis le bras et la jambe opposés à moi. Car c'était bien lui qu était visé et à ce que j'en reconnaissais, il s'agissait d'une technique médicinales d'attaque. Pas très bon pour lui, tout ça. Je me demandais à quel point il avait été touché, mais je décida de plutot surveiller notre faux-bourré. Car c'était maintenant sur, il avait fait semblant. Ce qui annonàais du mauvais temps pour l'autre Konohajin. Je souris à cette idée. Ayant repris sa forme originelle, je découvrais un homme beaucoup plus séduisant que sa forme précédente. Puis il partit. Le brouillard me gênait beaucoup. Je ne bougeais pas, attendant un quelconque mouvement, une ombre dans cette fumée blanche. Je me demandais ce que faisais maintenant cet homme. Il était puissant, je l'avais sacrément ressentit en me protégeant tout à l'heure avec mon bouclier de vent. Il fallait donc montrer patte blanche et rester calme. Je me rapellais ma première idée. S'il y avait vraiment trop de grabuge, je sortais mes ailes et bye bye ! J'embarquerais Maku, d'accord ou pas. Soudain, une voix s'éleva du brouillard, me tendant derechef. Je n'arrivais pas a distinguer clairement la source et je n'aimais pas du tout ça.

« N'ayez craintes jeune kunoïchi, je ne vous ferrais en aucun du mal. Par contre, aux deux fuckin'gamins, je vais leur donner une sévère correction, si tu n'y vois pas d'inconvénient ... après tout, il ne faut pas se fier aux apparences ... »

Certes, je ne lui avais rien fait, pourquoi aurait-il répliqué contre moi. Mais j'étais la coéquipière de Maku et je ne pouvais pas le laisser sen prendre plein le bec sans lever le petit doigt. Je pris une grande inspiration. J'entendais les "pocs" disctinctifs de l'apparition de clones. Je ne connaissais pas leur nature, mais cela ne m'importais guère à ce moment. Je me contentais de répondre à cet homme. J'essayais aussi d'évacuer un peu la tension accumulée. Il fallait que je sois détendue pour être plus réceptive, et ainsi plus éfficace.

"Je suis désolé, je protégerai mon coéquipier. Il ne voulait que vous rendre service en vous frappant. La technique que vous avez utiliser contre lui était trop puissante. Je ne peux pas vous affronter, mais je fuirai avec Maku si vous revenez à la charge..."

Je préparait ma technique. Je ne pensais pas que le Konohajin allait s'en tenir là pour Maku. Je me positionnais donc derrière lui, l'entourant de mes bras. Ce n'était pas un geste que j'aimais faire, mais c'était obligatoire. Premièrement pour l'emmener avec moi si le Konohajin revanit avec moi, deuxièmement pour l'empêcher de refaire une bêtise et de repartir à la charge. La différence de niveau était telle qu'il ne fallait pas essayer de répliquer ou de lutter. Un simple mouvement. Il suffisait que je percoive un simple mouvement pour que je déclanche tout. Hors, avec le nombres de clones qu'il y avait cela n'allait pas tarder à arriver...

Les représailles ne se firent pas attendre. Le ninja de konoha me pris par le col avant d'enfoncer son poing dans mon ventre. Me lâchant, je tombais à genoux, plié par le coup. Ça, ça faisait mal. Puis le konohajin pris la parole en parlant à l'homme bourré qui, apparemment, n'a pas récupéré toute sa tête. Jouait-il la comédie ou mon coup ne l'avais pas réveillé ? Bonne question, il m'aurait pourtant semblé que ça l'aurait fais reprendre ses esprits. Me remettant sur mes jambes, mais vacillant un peu, je vis que le gars, Atotsugi, nous dévisageait en nous demandant notre nom, à Nariwen et à moi. Mais aucun de nous deux répondirent.
Finissant sa clope, il commençait à repartir après d'avoir parler une dernière fois. Mais, moi qui était absorbé par le fumeur, je n'avais pas vu l'ivrogne faire des signes. Un brouillard épais tomba alors.
J'étais complètement surpris. Une technique suiton. Atotsugi n'avait pas fait le moindre sceau, c'était donc l'ivrogne qui avait fait cela. Ainsi il avait feint et avait encore joué le bourré avant d'avoir une occasion. J'aurais du faire plus attention.
Je sentais Nariwen près de moi. Et peu de temps après, je senti ma jambe droite me lâcher. Une technique... que je connaissais. Quel idiot ! Je reconnaissais maintenant qui était vraiment l'ivrogne. Et l'autre gars de konoha avait raison !

Vous m'avez bien eu, Yozo-san. Décidément, vous êtes le pire Kage que j'ai jamais connu.

Ces paroles ne pouvait que renforcer sa colère, et ce n'était pas le bon moment pour le provoquer, surtout dans cette situation.

« N'ayez craintes jeune kunoïchi, je ne vous ferrais en aucun du mal. Par contre, aux deux fuckin'gamins, je vais leur donner une sévère correction, si tu n'y vois pas d'inconvénient ... après tout, il ne faut pas se fier aux apparences ... »

J'avais entendu Yozo parlait à Nariwen. Ne pas se fier aux apparences, il avait exactement raison. Le hokage n'était pas un type qui se préoccupe vraiment de son poste. Déjà la dernière fois, il avait neutralisé le kirijin au nerf optique, mais son démon avait 'remplacé' ses yeux. Là, il avait fait presque exactement la même chose, mais à ma jambe. Mais il ne s'agissait pas du nerf, mais de mon muscle et de mon articulation. En bref, ma jambe m'étais très douloureux, et était hors d'usage. Là, c'était sûr, en revenant à Suna ce sera l'hôpital direct. En repensant à notre ancienne rencontre, peut-être m'avait-il rien fait car il n'en avait eu aucune opportunité.
Puis j'entendis Nariwen répondre :

"Je suis désolé, je protégerai mon coéquipier. Il ne voulait que vous rendre service en vous frappant. La technique que vous avez utiliser contre lui était trop puissante. Je ne peux pas vous affronter, mais je fuirai avec Maku si vous revenez à la charge..."

Fuir ? Mais comment ? Elle serait ralenti à me porter, et la fâcheuse tendance du hokage à couper nerfs et muscle de ses victimes ne faisait que renforcer la question. Tentant de tenir sur ma seule jambe valable, je senti ensuite Nariwen m'entourer. Rougissant à cela, je compris qu'elle voulait vraiment me protéger. Et aussi m'empêcher de faire quoique ce soit. Ces bras empêchaient de bouger les miens. Et même en essayant de regrouper mes mains, je serais trop court pour faire le moindre sceau. J'étais complètement inutile. Mes souvenirs refirent alors surface. Des souvenirs de douleurs, lorsque les autres étudiants me refusait, me répétant que j'étais inutile. Je me mordis la lèvre. C'en était trop. Beaucoup trop.

Nariwen... laisse-moi. Je ferais face seul. Tu ne pourras jamais fuir en me transportant. J'ai... l'impression qu'il m'en veut vraiment, depuis la première fois lorsque je l'ai rencontré, quand j'ai pris la défense du kirijin. Je vais... m'occuper... de lui.

Ma respiration était venu saccader : je tentais de me retenir de hurler. Yozo n'avait pas fait semblant, ma jambe me faisait vraiment mal. Il avait fait exprès de me laisser le nerf intact afin que je souffre. Etait-il vraiment un allié de Suna ? Je me le demandais bien...

J’espérais que ce sale mec du pays du sable avait comprit ce que je voulais réellement, protéger celui qui gardait ma couverture intacte tant que je le protégeais, je fus plutôt satisfait de moi-même lorsque je l’aperçu tomber au sol après mon petit coup de point. Ces gens, il fallait décidément tous les reprendre après les bêtises, ils ne pouvaient pas se tenir tranquille un jour ! Quoique cette fois, il y avait de l’ambiance au moins, ça changeait un peu de l’ennuyeuse conversation que nous avions avant. Ce qui me mis en rogne, ce fut le fait que les deux mioches ne m’avaient pas répondu, ils étaient vraiment impolis ces gens. En plus, ils avaient l’air de me trouver fort aimable avec un peu d’ironie, pas ma faute si on m’obligeait à me comporter comme une fuckin’ racaille ! Ah mais flûte alors ! Voilà que je commence à prendre les habitudes de mon personnage, ressaisissons-nous ! Zen, calme ! Le Hokage commença alors à créer un nuage de fumée, merde ! Maintenant, il ne me restait plus que l’arrogance pour m’en sortir ! Fuckin’ sous-merde ! Alors que je me moquais de l’homme ivre en lui disant qu’il me donnait des envies de meurtre, il me rétorqua sur un ton bien arrogant que je pouvais me les carrer où il le pensait mes envies, j’haussais le sourcil et je me redirigeais vers la joyeuse troupe, ironique hein, pour chercher mon sac de sport quand tout à coup, quelque chose de surprenant se produisit, je n’entendais plus rien ! Comment ce sale….avait osé ? Un jour, je prendrais ma revanche, mais pas ici, c’était beaucoup trop risqué de lui sauter dessus maintenant pour rétorquer, j’avais pleinement confiance en mes capacités et si je l’avais désiré, il serait pris depuis bien longtemps dans un tourbillon de foudre interminable. Ce regard, c’était le même que le jour de l’assassinat de mon paternel par mes propres mains, c’était une journée normale, similaire à celle d’aujourd’hui d’ailleurs, le soleil était très haut dans le ciel, un doux vent venait effleurer la peau des quelques personnes osant se balader en cette chaleur anormale, tous les journaux parlaient de cette extraordinaire canicule après un hiver rude. Quelques années auparavant, j’étais encore un enfant heureux et insouciant, je voulais connaître ma véritable identité, savoir d’où je venais et qui étaient mes lâches de parents. J’étais un garçon téméraire, solide mais terriblement seul, la seule personne qui m’appréciait était Atewashi, un mec d’environ 1 an de plus que moi, il n’avait jamais été doué pour la guerre, c’était pour ça qu’on s’était retrouvé dans la même classe tous les deux, il avait redoublé sa seconde année de cours à l’académie d’Iwa, un malheur pour des années de bonheur, les deux enfants passaient une grande partie de leur temps libre ensemble, une amitié qui se disait éternelle et qui enthousiasmait les adultes, tous pensaient qu’une fois leur diplôme passé, ils seraient dans la même équipe et s’entraideraient au point de devenir le meilleur duo du village, un avenir prospère leur était destiné jusqu’à ce jour fatidique, tout ça à cause d’un papillon, il détestait ces bestioles maintenant, à chaque fois qu’il en apercevait un, il l’écrasait, il reprenait sa vengeance que l’on travestissait souvent sous un terme bien plus approprié et sain, on appelait ça la justice, une justice sale qui par tout les temps, ne se laissait manipuler que par l’argent. Etait-ce ça que l’on évoquait lorsque l’on parlait de justice ? Les grands le nieront certainement en prétextant que ces sacrifices étaient nécessaires, si ce n’était que de la marchandise, ça irait encore, je le comprendrais mais dans le monde actuel, on ne parlait pas simplement d’objets lorsque l’on parlait de sacrifices, les dirigeants évoquaient la mort de nombreuses personnes, d’âmes en peines errantes nommées Shinobis, des gens qui n’avaient jamais eu la reconnaissance de leurs compagnons, ils étaient morts pour leur pays, leurs « amis » et pourtant, ils avaient été bien vite oublié, après quelques jours où ça jasait dans le village, plus rien. Bien au contraire, après la phase de tout le monde est beau, tout le monde et gentil, voilà la phase des critiques où les décédés ne pouvaient plus de défendre. Mais moi-même, je ne pouvais rien dire sur ce sujet, j’étais considéré comme un traitre, tous ceux qui m’appréciaient avant, ils m’avaient tous tourné le dos, renié et oublié. Je me nourrissais chaque jour d’un peu de haine envers eux, chaque jour un peu plus de rancune pour finir par déserter après la mort de mon idiote de tante. J’étais toujours aussi sourd lorsque je me retournai pour voir le désastre produit par le pire Kage au monde que j’ai pu rencontrer, et pourtant, Kami-sama savait par combien de pays j’étais passé avant d’arriver ici et me trouver un but. Mais qu’est-ce qui m’avais prit de venir dans ce village de barges ? Peut-être était-ce parce que j’avais une vengeance à accomplir mais après, pourquoi n’avais-je pas déserté ? Cela m’aurait épargné bien des problèmes ! J’essayais de voir à travers ce brouillard épais mais je ne parvins qu’à distinguer quelques ombres, le plus grand de tous devait être Yozo, cela ne faisait aucun doute ! Mes poumons abîmés par ma clope commencèrent à me jouer des mauvais tours, je commençais alors à tousser mais je gardais mon sang froid malgré la douleur. Je vis une silhouette faire quelques signes de main, je me demandais si c’était le bourré quand j’obtins la réponse de mes propres yeux, une bonne centaine de clones apparurent, bien sûr, il avait fait ça exprès, il savait qu’une fois mon audition redevenue normale, je chercherais à me venger. Maintenant, il ne me restait bien qu’une solution radicale, vraiment, si les autres étaient sans consistance propre ou réelle, j’aperçu également quelques ombres bouger mais je n’étais sûr de rien, ce fuckin’ brouillard réduisait fortement ma visibilité. Je n’avais pas le choix, je devais utiliser ma technique au risque de tous les blesser. Je fermais les yeux, je n’entendais rien, je ne voyais rien, je ne disais rien, j’étais totalement vulnérable, j’exécutais les quelques mudras avant de prononcer à voix basse le nom de la techniques que j’allais utiliser :

« Torudo Raitonin ! »

Le plus lamentable dans l’histoire, c’était que je n’avais même pas eu le temps d’entendre ma voix portée par la vitesse du son et en plus, je n’avais pas pu voir l’expression horrifiée dans le visage de chacun d’eux. Je modérais ma technique mais j’allais faire en sorte qu’ils soient suffisamment arrangés pour leur rappeler que j’étais un Ninja de niveau supérieur et non un pauvre aspirant comme ces pitoyables Ninjas venus de Suna. J’avançais mes bras devant mon propre corps, une onde électrique franchit mes doigts, la foudre s’apprêtait à me porter secours, dommage que je ne puisse pas entendre le petit bruit si agréable qu’elle produisait, j’étais un amoureux de mon élément, de ma puissance, je n’existais que dans le but d’améliorer mes techniques et de les voir franchir la limite de la puissance infinie, j’éclatais d’un grand rire en sourdine avant d’avancer vers eux, les bras chargés d’une nuée d’éclairs. J’abattais ensuite mes membres vers les ombres que je distinguais à travers le brouillard, c’est alors que la foudre se dirigea vers eux ne laissant rien derrière elle ! C’était ça que j’aimais avec cet élément, avec la juste puissance, rien ne pouvait l’arrêter, elle était si rapide et si dévastatrice ! Au bout d’une dizaine de secondes de supplice, je me décidais d’arrêter à la martyriser, avec ce jutsu, ils risquaient la mort après tout. Je stoppais l’afflux de mon chakra et je m’effondrais une bonne minute au sol, essoufflé. J’étais tout de même satisfait de moi-même et j’essayais de regarder les dégâts que j’avais produit, exceptionnel, pour la première fois de mon histoire, je venais de réussir à maîtriser parfaitement ma technique, d’habitude, j’étais toujours à court de chakra une fois que l’effet prenne fin, cette balade n’était pas si inutile que ça finalement, je profitais des pantins pour m’entraîner. Je pensais que les autres allaient m’en vouloir, à vrai dire, j’appréhendais un peu leur réaction, j’imaginais bien les trois ploucs me sauter dessus pour me tuer, mes actes avaient failli leur coûter la vie. Je vis alors une immense ombre de derrière le rideau de poussière, ce n’était pas quelque chose d’humain, je pris peur de cette immense créature qui me dominait de toute sa hauteur, je doutais que dans mon état actuel, je puisse la vaincre, surtout après avoir testé mes performances sur une technique de haut niveau. Je me mis à déglutir difficilement, la chose fonçait droit vers nous, je ne savais comment la stopper, je criai alors :

« Quelque chose approche ! On s’casse les fuckin’ mioches ! »

Je n’avais aucune idée de ce qu’étais la bestiole, j’espérais que ce n’était pas une plaisanterie de Yozo, une invocation ou je ne savais pas trop quoi. Je me mis à courir sur mes jambes qui avaient encore du mal à tenir. J’évitais de justesse les racines gigantesques des vieux arbres dans le silence le plus total, je n’entendais rien, saleté d’Hokage, pourquoi m’avait-il rendu sourd ? Je glissais involontairement sur un caillou et me pris une branche d’arbre en pleine face, je perdais ma conscience, j’avais mal au crâne et je tombai au sol, je regardais une dernière fois devant moi avant de m’effondrer, j’étais juste un peu évanoui, seulement, je ne comprenais pas trop ce qu’il m’arrivait…

HRPG : Désolé du court post

Voyant que je le tenais, Maku essayait vaguement de se débattre. Mais la douleur était beaucoup trop forte, je le savais autant que lui. Du coté des deux autres, je ne savais pas très bien ce qui se passait, restant aux aguets tout en tenant et soutenant mon coéquipier. Soudain, d'énormes bruits résonèrent dans le brouillards et des éclairs aparurent de part en part de nous. Devant autant de puissance, je n'avais pas le choix de la technique. Mon bouclier de vent aurait été inutile, trop faible. Composant quelques signes et murmurant le nom de ma techniques, je déployais mon secret. Deux immenses ailes d'anges aparurent dans mon dos, nous entourant immédiatement après. Ainsi isoler de l'extérieur, Maku et moi ne risquerions rien. Dès que les bruits d'électricité furent tus, j'ouvrais notre cocon. Je savais que nous avions surement raté quelques évennements, mais ce n'était pas trop grave après tout. Yozo se dirigea alors vers nous, nous soignant avec une technique médicinale. Ce qui était totalement inutile, bien qu'il ne puissa pas le savoir. Puis, le brouillard se regroupa, formant un cube d'eau. Nariwen sentit un courant d'air frappé sa nuque et se détendit. D'un coup d'oeil, elle aprecut une forme dans l'herbe. Tiens, il y en avait un qui avait pris un peu plus cher que Maku. Yozo me parla :

« Maku, nous sommes kit à présent. Ne pense pas que je voudrais t'achever car vois-tu je laisse toujours une seconde chance. Nous nous connaissons à peine et déjà nous nous querellons. De plus il serait dommage que Suna perde un de ses meilleurs éléments. Sur ce, je vous laisse, je vais ramener le fuckin' sado au bercail. Jeune fille, je vous demande de porter Morichi car ses jambes étant certes redevenus utilisable, elles ne sont pas encore rétablies totalement et il suffirait d'un faux mouvement pour que la douleur revienne. Encore désolé pour le dérangement ! »

Je hochais la tête, puis d'un battement d'aile, nous souleva du sol. Ce serait certes un peu plus dur que de voler seule, et j'irais un peu moins vite. Mais j'y arriverais facilement. Je pensa à mon père, qui avait déja du mal à voler seul avec ses mini ailes de papillons. J'avais vraiment de la chance d'en avoir d'aussi belles, des ailes. Je portais donc Maku, passant par dessus Montagnes et Lacs, rejoignant Suna. J'arrivais très vite à l'hopital, demandant à ce que l'ont soigne mon amis. Ce fut mon proffesseur de techniques médicinale en personne qui s'en chargea. Je n'avais plus qu'une chose à faire : continuer paisiblement ma journée. J'étais toujours énervée, surtout en repensant à ce mec de Konoha. Il m'exaspérait du plus profond de mon être. J'espèrais ne pas le recroiser de
sitôt.

[Désolé du petit post, mais je n'avais vraiment aucune inspiration... Yozo, j'aodre ton nouveau kit ^^]