Une nouvelle journée débutait pour Tomoki. Et qui dit nouvelle journée pour un genin dit aussi nouvelle mission. Tomoki effectua son trajet journalier: il se leva, alla prendre son petit déjeuner, s'équipa, sortit de chez lui, traversa les ruelles et se dirigea vers la tour du Mizukage. Il rentra, arriva devant la porte du Kage et l'ouvrit. On lui donna sa mission et il ressortit. Il descendit les marches, quitta la tour et s'arrêta pour se remémorer ce qui devait se passer. Une vieille femme voulait déménager et Tomoki avait été désigné pour l'aider à porter ses affaires. On l'avait aussi mis en garde à propos de son caractère quelque peu ... actif. Tomoki se rendit alors chez la vieille femme et sonna à sa porte. Une petite grand-mère lui ouvrit la porte. Elle avait une canne entre ses mains et portait une robe verte avec des motifs de fleurs dessus. Un chapeau de paille sur sa tête et un chignon derrière sa tête. Tomoki eut à peine le temps de lui expliquer ce pour quoi il venait qu'elle le bombarda de sermons.
- Dites donc, vous faites toujorus patienter les gens ?! On m'avait dit qu'on m'enverrait une personne pour m'aider dès les premières lueurs de l'aube, or il est déjà presque midi et ce n'est même pas quelqu'un d'expérimenter: c'est un gringalet d'une vingtaine d'année! Quel service.
Une veine se fit saillante sur le front du jeune ninja. Merci de cadeau! On aurait pas pu nommer quelqu'un d'autre ? Cela aurait arrangé les deux partis, mais non, il fallait toujours que ça tombe sur le pauvre petit Tomoki, le seul genin a n'avoir aucune mission passionnante. On le prenait vraiment pour un déchet.
- Dis donc la vieille! Si t'es pas contente, t'as qu'à faire tout ce boulot toi-même! On m'a jamais engagé pour servir d'esclave aux vieilles biques tyranniques!
Il reçut aussitôt un violent coup de canne sur la tête qui le fit arrêter le flux de ses paroles. La grand-mère l'observait avec de grands yeux colériques. Mais pourquoi ça tombait toujours sur lui ?!
- Silence petit freluquet, et suivez-moi, j'ai de toute façon besoin d'aide, alors maintenant que je vous ai sous la main, je vais pas vous lâcher.
Elle entra lentement et Tomoki fut bien forcé de la suivre. Elle s'installa sur une chaise à bascule et Tomoki put voir l'intérieur de la maison. Les murs étaient en bois et des portraits y étaient accrochés partout. Des cartons étaient déjà prêts à être transportés. La vieille femme expliqua qu'il avait de la chance: des volontaires avaient déjà bougé le piano et la table avant qu'il n'arrive. Encore heureux! Sous le regard observateur de la vieille Tomoki commença son travail: il rangea les cadres dans un carton, les verres et la vaisselle dans un autre, dans un autre encore il y rangea les cassettes souvenirs de la grand-mère avec ses petits enfants, etc... Une fois tout emballé, il souleva les colis et les transporta un par un jusqu'au nouvel appartement. Il devait à chaque fois sortir de la maison, descendre les marches du perron, traverser deux rues, poser le carton et revenir en courant. En quelques heures, il eut enfin fini de tout transporter sauf un colis: les verres et vaisselles. Accompagné par la vieille, il marchait lentement, s'étant calé sur le rythme de grand-mère. Alors qu'il ne restait plus que quelques mètres quand un individu apparemment pressé bouscula le jeune ninja qui lâcha le carton. On entendit un bruit de verre cassé et la grand-mère vit rouge. Elle ordonna à Tomoki d'aller retrouver ce jeune "truant" ce qui ne tarda pas. Le genin lui demanda de le suivre. Lorsqu'il arriva en vue de la vieille, l'homme s'arrêta et lâcha un << Oh non, pas elle! >> . Tomoki répondit par un << Et si! >> et le poussa jusqu'à la grand-mère. Celle-ci s'empara de sa canne comme d'un katana et commença à frapper le pauvre homme.
- Goujat! Malotru! Voyou! Sagouin! Voleur! Assassin! Saboteur! Racaille ambulante!
Profitant cet instant d'inattention de la part de la vieille, Tomoki s'éclipsa discrètement et disparut dans la foule. Il retourna faire son rapport en précisant qu'elle << a trouvé une nouvelle personne sur qui se passer le nerfs, il n'aura aucune raison de refuser ses demandes et semble même d'accord de finir le travail. >>