Nouveaux Jutsu de Kabuto Yakushi

Expérience de la technique : -
Nom de la technique : Shikyo Doku no Jutsu
Traduction française de la technique : La Mort Empoisonnées
Genre : Médical, ninjutsu
Affinité : Katon
Effets du Jutsu : La technique Shikyo Doku no Jutsu est une technique s’appuyant sur une excellente connaissance anatomique, mais surtout des processus de décompositions. La mort laisse la plupart des cellules sans source de renouvellement et d’énergie, ce qui conduit rapidement à la mort de ces cellules et à l’invasion de bactéries capables de détruire le corps. Cette destruction a plusieurs effets, la nécrose du corps, la disparition des cellules anciennement vivantes et vitale, mais aussi des gaz et des liquides. Plusieurs de ces émissions chimiques de la décomposition peuvent être toxiques à doses plus ou moins importantes et une fois inhalées.

En activant les cellules nécrophages grâce à son chakra, Kabuto a la capacité d’activer le processus trop rapidement, libérant donc une grande capacité de poison. Sous forme liquide, ce poison représente peu de risques à cause de l‘ingestion difficile, mais, en le croisant avec son affinité katon, le eiseinin parvient à le rendre gazeux. Le gaz s’amasse dans le corps et fini par s’échapper à travers les tissus plus fragiles. Une « explosion » se produit. Il n’y a pas vraiment de souffle ou de feu, mais le gaz est libéré et empoisonne les victimes. Les effets de ce poison sont des nausées violentes qui paralysent quelques instants l’adversaire, mais quelques secondes suffisent dans un combat.

Le poison reste dans l’air quelques temps autour du cadavre, mais le moindre coup de vent risque de le chasser et il finit par se dissiper. Donc, au bout de quelques minutes, il disparait, mais les techniques de futon peuvent le dissiper facilement. Le nuage fait un peu plus de 1 m³, soit un cube d’environ 1 m par côté, pour un genin. Pour un chûnin, le nuage fait 8 m³, soit 2 m par côté. La taille augmente de 1 m par côté par niveau supplémentaire.

Inconvénients : Il faut un cadavre pour utiliser cette technique, un clone ordinaire ne ferait pas l‘affaire. La présence de cadavre peut être difficile à réaliser pendant un combat, les ninjas étant relativement forts généralement.

Le nuage reste présent, quelques minutes, mais peut nuire autant à Kabuto qu‘à ses ennemis. Même si le vent le dissipera plutôt que le déplacer, cette contrainte peut devenir dangereuse avec un mauvais contrôle de l‘environnement.

Expérience de la technique : 50
Nom de la technique : Kaishuu Kôto no Jutsu
Traduction française de la technique : Stimulation du Manteau
Genre : Médical
Affinité : Aucune
Effet du Jutsu : La peau se compose de plusieurs couches bien distinctes. Une de ces couches est surnommée le « Manteau Acide » à cause de son pH relativement acide. La peau produit naturellement la substance pour se protéger des bactéries et aider les cellules de la peau. Cette substance ressemble à une huile, mais est presque imperceptible normalement.

À l’aide du chakra, Kabuto parvient à stimuler les cellules responsables de la production de l’huile du manteau acide. Sa peau devient rapidement huileuse, lui permettant de se libérer plus facilement de l’emprise physique de ses adversaires. Au niveau genin, la technique ne peu servir qu’à cela. Par contre, à partir du niveau chûnin en montant, la protection offerte par ce jutsu permet de contrer certaine attaque de katon à condition que cette dernière ne dure pas trop longtemps ou Kabuto puisse se sortir assez rapidement de la zone d’effet.

Inconvénients : Même si cette technique d’excellentes connaissances en anatomies, le plus important défaut est le manque de durée. L’huile s’évapore très rapidement, ce qui évite de rester poisseux, mais ne peut pas protéger à long terme du feu. Il faut donc l’activer quelques secondes d’avance pour se protéger, mais surtout ne pas rester en place pour éviter que la chaleur n’évapore l’huile et que le corps ne subisse les effets. En augmentant de niveau, Kabuto pourra se protéger de technique plus forte de Katon, mais sans avoir l’efficacité de jutsu de Mur de Pierre ou des techniques de Suiton.

L’activation de cette technique présente aussi un défaut. L’activation des huiles est légèrement acide, le pH de la peau augmente. Dès que l’huile est évaporé, le pH redescend. L’acide est particulièrement conductrice d’énergie électrique.

Kabuto Yakushi était soucieux pendant le court déplacement vers le projet repaire. Les plans d’Orochimaru-sama et les informations que ce dernier possédait n’était pas encore dévoilé, probablement par crainte d’une fuite ou parce qu’il n’avait pas encore décidé se qu’il ferait à longs termes. Pourtant, la décision de quitter le Village du Son n’était pas une mauvaise décision, en cela Kabuto en était sûr. Son maître prenait rarement de mauvaises décisions et quand il le faisait c’était des erreurs mineurs. Cette amour de la perfection planificatrice et prudente, mais aussi implacable, Kabuto l’avait vu à de nombreuses reprises.

Il éprouvait un certain malaise et voyait de nombreux inconvénients à quitter le Village. Pas majeure, c’était plutôt des sources d’irritations mineures. À Oto, il avait toujours une occupation en lien avec sa fascination pour le corps humain et les expérimentations ne manquaient pas en plus des médicaments. Il était légèrement tenu à l’écart de l’administration et, ne souhaitant pas participer activement au rôle de Mizukage, le eiseinin en était plutôt satisfait. En plus, leur présence à Oto offrait à Orochimaru-sama un plus grand choix d’outils, d’autres otojins, ce qui lui évitait d’être envoyé en mission.

Après plusieurs mois passés sous terre, le soleil agaçait le regard de Kabuto. Ce n’était pas vraiment un problème, ni un handicap, mais la lumière lui donnait un léger bourdonnement à la tête et l’absence d’occupation plus sérieuse semblait amplifier le phénomène. Heureusement pour lui, afin d’éviter d’être vu par des maraudeurs ou autres vagabonds improbables, Orochimaru-sama avait demandé au groupe de se déplacer exclusivement de nuit. La lune était pleine et ils ne risquaient pas de voir leur vision être gâchée. C’était un choix stratégique, mais Kabuto se demandait si, tout simplement, le soleil n’agaçait pas aussi son maître.

Kabuto se doutait et réfléchissait à une erreur commise. Une erreur presque inaperçue et sans importance pour le moment, disons plutôt une tendance à risques. À force de se concentrer sur les différentes techniques et expérimentations en lien avec les corps, il n’avait pas pris le temps d’évaluer ses propres compétences au combat. Il craignait maintenant qu’un adversaire bien informé puisse exploiter ses points faibles. En participant au combat des 3 sannins, Kabuto avait pu mesurer son talent, mais aussi prendre conscience que l’exploitation d’une de ses faiblesses en combat serait probablement fatale. Il avait donc décidé de corriger se problème et réfléchissait, à défaut de pouvoir immédiatement faire des essaies, à un moyen de palier ce problème.

La majorité des attaques offensives et les plus accessibles pour un ninja était l’utilisation de ninjas Katon. À moins de simplement les éviter, Kabuto n’avait aucune protection contre une attaque directe s’il n’avait pas eu le temps de préparer le terrain à son avantage. En plus, des adversaires plus forts que lui sur le plan physique, comme Tsunade par exemple, risquait de facilement le maîtriser en l’immobilisant de la manière la plus grossière : grâce à leurs muscles. Les jutsu demandent quelque chose de plus subtile que de la simple puissance pour être efficace, si on exclu les facteurs tactiques : une maîtrise du chakra qui ne s’obtient que grâce à la connaissance. Une technique n’est pas puissante parce qu’elle occasionne des dégâts ou nécessite une grande réserve d’énergie, mais parce qu’elle est utilisé avec précision. Par exemple, une technique extrêmement connue des ninjas, la Boule de Feu. Un ninja utilise son chakra pour accélérer les particules qui composent l’air jusqu’à atteindre leur point de rupture, ce qui crée un important dégagement d’énergie se manifestant par du feu. L’affinité de katon permet à un utilisateur, même ayant peu de connaissance, de naturellement former son chakra en énergie qui accélère les éléments. Malheureusement, les utilisateurs de jutsu médicaux ne peuvent pas utiliser les affinités, car ils doivent apprendre chaque connaissance nécessaire à l’accélération des soins grâce aux cellules, pour rester dans l’exemple.

Il avait eu un idée, afin d’éviter principalement les attaques katon, mais aussi palier au problème que représentant sa relative faiblesse physique face aux techniques de taijutsu visant à l’immobiliser. En faite, en essayant de faire des descriptions des effets des techniques de Sceaux, pas uniquement celles de son maître, afin de mieux en comprendre les effets physiques sur le corps humain, Kabuto avait eu l’occasion de pouvoir examiner la peau humaine directement. Même s’il ne peut pas voir les canaux de circulation du chakra, on savait qu’ils ressemblaient plus ou moins une système de circulation sanguine. La seconde et la troisième couche de la peau sont irriguées de sang, on peut donc en déduire que c’est aussi le cas pour le chakra. D’ailleurs, l’utilisation de chakra dans de nombreuses techniques s’appuyaient sur ce point.

Kabuto réfléchissait aussi aux nombreuses propriétés de la troisième couche, celle contenant les producteurs d’huiles nécessaires à la protection de l’organisme contre les agents infectieux. Elle protégeait aussi de la chaleur et était hydrophobe. Légèrement plus acide, les huiles avaient values à cette couche le surnom de « Manteau Acide ». Elle était aussi visqueuse. Ces propriétés pourraient lui servir pour développer une technique de défense plus directe, il le savait, mais servirait aussi dans sa pratique de la médecine.

À ce moment ci, un bruit lui fit relever la tête en direction des buissons. Kabuto porta les mains à ses lunettes et les fit glisser de son nez, les enleva lentement et les descendit jusqu’à la bande de tissu blanc qui entoure sa taille en faisant mine de les essuyer avec acharnement. Orochimaru-sama aurait détecter un ninja ordinaire, mais ceux qui sont spécialisés dans la discrétion peuvent devenir extrêmement difficile à repérer. Certains passaient exclusivement leur carrière à se spécialiser dans l’espionnage en discrétion. Après quelques longues secondes, le son ce fit de nouveau réentendre et Kabuto se détendit. Levant la main pour remettre ses lunettes sur son nez, quittant la ceinture où sa main avait été à proximité d’une de ses armes. Aucun ninja discret n’aurait fait entendre sa présence de façon aussi rapprochée et facile à détecter, ce devait être un simple animal. De toute façon, ils n’étaient ni à une frontière, ni dans une zone normalement surveillée.

La technique était à la base semblable à toutes celles, ou presque, des jutsu médicaux. Elle consistait à parvenir à utiliser son chakra dans les bonnes cellules pour stimuler leur activité. Les Paumes Mystiques étaient une technique peu coûteuse en chakra à cause de cela, malgré la concentration d’énergie qu’elle demandait dans les mains, le gaspille ne se produisait que lorsque la cible était touchée et, donc, les cellules de la victime ou du patient étaient activées par le chakra de Kabuto. La consommation d’énergie pour activer sa création était immédiate, dès que ses cellules étaient stimulées. En conséquence, il devait, pour maximiser la technique, l’utiliser au moment exact où il en avait besoin. En marchant, il commença déjà à essayer d’activé le Manteau Acide, au début, avec difficulté. Le mouvement de la marche n’aidait pas, mais en combat on a rarement le loisir de l’immobilité.

Il tâtait souvent ses doigts, à la recherche d’un signe de viscosité apparente, préférant de loin y aller en moins et essayer d’augmenter la quantité de chakra nécessaire. De cette manière, il allait pouvoir en maximiser l’utilisation. Il trouverait le niveau juste. Au bout de quelques heures de marche, l’utilisation du chakra se fit ressentir, un léger soufflement commença à le parcourir. Très léger, mais assez pour être identifiable. Kabuto imagina l’amusement de son maître, mais surtout, préféra éviter de trop s’épuiser au cas où il rencontrerait des ennuis...

Le Repaire

Pendant la marche, il avait reproduit ses exercices. Seuls ses excellentes connaissances et sa maîtrise de chakra avait pu permettre un tel entraînement. Il avait pu approximer le niveau, sans plus, avant leur arrivée au repaire. Maintenant, Kabuto se trouvait dans une petite salle, couvert de tatamis et de quelques torches, aux murs presque aussi vide que dans le précédant repaire si ce n’était des poutres le long de ceux-ci pour soutenir l’installation. Depuis quelques jours, Kabuto restait assis au centre de cette pièce, s’interrompant un minimum de temps pour manger et boire, ainsi que dormir. Il se concentrait sur l’entraînement enclenchée pendant la marche vers ce nouveau repaire, mais espérait trouver le niveau de chakra nécessaire avec précision, procédant de la même manière.

Après s’être assuré d’avoir trouvé le bon niveau, vérifié la viscosité de sa peau lors de l’utilisation et le délais d’évaporation à température normal, Kabuto se décida à passer à l’étape supérieure. Prenant une des torche qui parsemait la salle, il la dépose devant lui, simplement planté dans un vase à la forme allongée. Après avoir précautionneusement activé ses cellules, il passa sa main au-dessus de la flamme. Quelques secondes dedans, jusqu’à sentir une chaleur presque douloureuse. Il recommença à plusieurs reprise, espérant voir combien de temps la nouvelle technique le protégeait. Quelques secondes, environ 5, c’était satisfaisant. Décidé à passer à des tests plus concrets, Kabuto se leva, ramassa la torche et la replaça. Il avait bien besoin de se reposer un peu, la prochaine étape pouvait être dangereuse et ce n’était que des tests.

Le lendemain, Kabuto commença par préparé des parchemins explosifs dans une clairière isolé. Des parchemins de faible puissance, assez pour le repousser, le brûler douloureusement, mais pas le tuer. Il commença, par les séparer, puis, tour à tour, il approchait pour les faire exploser. Se préparant afin de lever sa protection au bon moment. De nombreuse fois, il manqua de se brûler, fut projeté ou la chaleur devenait douloureuse, sans le blesser, mais il parvint à maîtriser relativement bien sa nouvelle technique. Ensuite, il augmenta le niveau de difficulté, jonchant le terrain de parchemins et tentant de les éviter. C’est ainsi que Kabuto passa de la théorie à la pratique du Kaishuu Kôto no Jutsu.