mission de rang D : Seika

Seika arriva devant une minuscule maison à la façade écaillée ou perçait seulement une minuscule porte en bois tenant à peine sur deux gongs rouillés. Il vérifia le plan que lui avais fournis un résistant et vérifia une bonne dizaine de fois qu'il était bien au bon endroit. C'était bien là. Le jeune homme lança un regard las vers la maison qui ressemblait plus a une cabane qu'une maison ordinaire... Il jeta plusieurs coups d'œil autour de lui et entra dans la maison. Enfin, entra... Il tenta de pousser doucement la porte mais celle-ci refusa de coulisser. Seika pris alors son élan, fixa la porte d'un air de défi et donna un grand coup d'épaule dans cette dernière. La porte se fracassa au sol dans un nuage de poussière et Seika atterrit sur la tête, les fesses en l'air et le nez dans la poussière. Il se releva avec peine et éternua un grand coup. Il n’avait aucune blessure sérieuse à part quelques légères égratignures sur les coudes. Hormis cela, son pantalon de toile était foutu... Il grogna et s'avança dans le couloir sombre. Quelques toiles d'araignées pendaient de ci de là et un filet de poussière recouvrait le sol, mais, la maison était dans l'état ou on l'avait laissée pour la dernière fois. Vide. Dans ce genre de situation, n'importe qui aurait peur. Une maison vide ou règne un silence de mort. Mais cette maison la ne rendait pas cette impression. On s'y sentait plutôt à l'aise à vrai dire, malgré la nudité des pièces.
La maison se scindait en un rez-de-chaussée et un étage. Lorsque l'on entrait, on suivait un petit couloir étroit. Au bout de quelques mètres, à droite, se trouvait une porte en bois vieillit. Derrière cette porte se trouvait un salon de taille moyenne pouvant contenir environs 25 personnes. En ressortant de la pièce et en continuant le couloir, on tombait sur un escalier à l'aspect miteux mais stable. En haut de cet escalier se trouvait un autre couloir qui donnait sur deux petites pièces vide. La pièce qui donnait sur la rue était agrémentée d'une petite fenêtre avec deux barreaux qui se croisaient.
Pendant l'inspection, Seika tomba sur un balais, un sceau et un torchon sale. Les seuls objets que contenait la maison si l'on enlevait le robinet qui se trouvait dans la chambre sans fenêtre. Il pris le sceau et se dirigea vers le robinet de la pièce, espérant qu'il soit encore alimenté. Sa prière fut exaucée. Un petit filet d'eau se mit à coulée. D'abord de couleur rouille ce filet se transforma rapidement en un jet puissant et clair. Lorsque le sceau fut remplis, Seika retourne dans la pièce donnant sur la rue, prix le torchon et le lança sans ménagement dans le sceau dont l'eau devint trouble. Il prit le balais, descendit dans la pièce principale et commença le nettoyage. Ce fut rapide car, hormis les toiles d'araignées et le sol recouvert de poussière, il n'y avait rien d'autre à faire. La maison retrouva donc en deux heures, un aspect propre et agréable. Il ne restait plus que la porte d'entrée à réparer. Il était en train de se demander comment il pourrait bien réparer la fichue prote lorsqu'un couinement craintif le fit sursauter. A ces pieds, un énorme rat gris se précipita dans le couloir. Seika le suivis, poussé par un curieux instinct. Il vit disparaitre le rat derrière l'escalier. IL s'approcha et aperçut un filet de lumière derrière la structure en bois. Il s'avance, jouant de sa souplesse pour se couler derrière les marches. Il vit une minuscule porte. Il poussa doucement cette dernière et se plia en deux pour passer à travers l'encablure. D'abord éblouit par la lumière intense du ciel blanc, il définit ensuite une petite cour pavée et entourée de grand murs de terre. Dans cette cours se trouvait une vraie caverne d'Ali baba. De nombreux outils jonchaient le sol, des meubles étaient entassés la et une multitude de rongeurs en proie à la panique se défilaient sous les yeux du jeune homme brun. Il resta quelques minutes à tout observer, puis, s'empara de la caisse à outils, d'un pot d'huile pas très neuf mais encore utilisable et repassa par la minuscule porte, avec moins de difficultés cette fois-ci qu'au départ. Il mit une grande partie du reste de l'après midi a réparer la porte. Celle-ci se retrouva comme neuve avec trois heures d'acharnement et quelques coups de marteau sur les doigts. Content de son travail Seika jeta un dernier coup d'œil dans la maison, referma, la petite porte donnant sur la cours ainsi que la porte principale. La nuit était tombée sur Suna et la pluie recommençait à faire pleurer les gouttières. Se protégeant de son mieux, Seika se dirigea vers le bureau du Kasekage...