Rencontre entre deux opposées [ Nariwen Akikaze] Terminé !!

Nariwen démarrait sa journée sur le bon pied, en forme. Mais en plus de cela, un grande énergie résonnait dans tous ses muscles. Il fallait qu'elle fasse quelque chose... Mais tout d'abord, elle descendit et déjeuna. Elle dit bonjour à sa mère, mais ne vit pas son père. Elle se demanda où il était, mais décida après coup que c'était sans importance, tant qu'il ne lui arrivait rien. Elle se leva, embrassa sa mère et sortit. Elle arriva dans les rues commercantes, ou elle flâna. Enfin, disons plutot qu'elle y passa du temps, allant de boutique en boutique, mais tous cela très vite.

Soudain, en sortant d'une boutitque, elle vit une petite fille en face d'une bande de garçon. La bande, elle la connaissait. C'était quatre gars qui pensaient tous savoir et être plus forts que les autres. La petite, Nariwen ne se souvenait plus de son prénom, mais savait pourquoi ils se moquaient d'elle. Sa timidité et son silence lui valait souvent ce genre de moqueries. Mais ce jour-là, les gars venait de faire une erreur. Nariwen regarda autour d'elle, tout était parfait. La rue était vide à cet endroit, sans personne d'autre que la petite, les mecs et elle. Rapide et discrête, elle tendit un fil ninja d'un coté à l'autre de la rue. Son piège tendu, elle s'apuya contre un des murs. Les garçons reprirent leur chemin, en ligne comme à leur habitude. Un pas, deux pas... SBAM !! Ils s'étalèrent tous les quatres en choeur. Nariwen émit un petit rire. Tout en se relevant, le cerveau de la bande rugit:

"Qui a osé?
- Moi, répondit Nariwen. Cela ne te plait pas?
- Qu'est-ce que tu veux, toi?
- Non, laisse, lança un de ses potes. Je la connait, elle serait capable de te lancer un défi. Et elle n'est pas si faible qu'elle en a l'air."

Le garçon se contenta donc de lancer un regard furieux à Nariwen. Celui qui avait parlé s'était déja battu avec Nariwen, lors d'un combat amical à la suite d'une dispute. Il avait mordu la poussière, dans tous les sens du terme. Même s'il aurait pu la battre.... en crânant un peu moins et en se concentrant. Nariwen regarda partir la petite bande, et ramassa son fil. Puis, relevant la tête, elle s'aperçut que la fillette était partie. S'avaçant un peu dans la rue, elle l'apperçue enfin, au détour d'une petite ruelle. Elle s'avança et s'assit à coté d'elle. Il fallait qu'elle soit compréhensive devant la timidité de cette petite.

"C'est dommage que tu sois partie si vite. Ils ont avalé un peu de sable, c'était bien amusant!"

Puis elle regarda la gennin en souriant.

La petite fille releva la tête et ouvrit la bouche, sans prononcer un mot. Nariwen savait que cela était du à sa timidité, et pensa que cela devait être bien dur parfois. Puis la petit changea de position, s'installant en tailleur et posant sa peluche dans le creux. Nariwen observa un moment ce jouet. C'était un lapin avec une veste noire et des boutons rouges, rouges comme ses yeux... et ceux de sa propriétaire. Soudain, cette dernière fit un signe étrange, inconnu de la genin. Nariwen se tendit au cas où, méfiante. Mais au fond elle elle savait que ce n'était pas dans la nature de la fillette, ce n'était qu'un réflexe. Brusquement, la peluche se mit à parler devant Nariwen, ébahit.

-Haeru vous remercie et aimerais bien connaître le nom de la genin intelligente.

Nariwen sourit, amusée. C'était surement une technique Ninjustu, mais elle était vraiment spéciale. Ni défensive, ni offensive. Vraiment spéciale. Autant que celle qui la réalisait, surement. Son étonnement passé Nariwen répondit, en se prenant au jeu.

"Bonjour, toi! Moi, c'est Nariwen. Intelligente, tout est relatif. Dis-moi, ta maîtresse utilise souvent cette technique pour parler?"

Puis la genin regarda la concernée, toujours en souriant. Elle était donc si timide que ça. Cela ne devait vraiment pas être facile pour elle. Mais Nariwen savait aussi que ce n'est pas facile d'aller contre sa nature. Le silence d'Haeru lui rapella momentanénement la technique qu'elle était sur le point d'apprendre. Mugon'nin, le silence des techniques. Haeru l'aurait surement apprise plus vite qu'elle, vu son habitude au silence. Nariwen sourit de nouveau en se reconcentrant sur le moment présent.

-Haeru ne parle jamais. Haeru utilise donc toujours cette technique.

Elle ne parlait donc vraiment jamais. Nariwen avait du mal à imaginer. Si elle-même avait été contrainte à se taire, cela aurait été une vraie torture pour elle. Pour elle, la parole signifiait communication mais aussi mystère ou découverte, amitié ou menace. Mais cette petite, chantait-elle, au moins de temps en temps? ariwen de son coté fredonnait souvent un air, cela variait selon son humeur, et le rythme du vent. Et ne pas chanter, se taire, être silencieuse pour Nariwen, cela voulait dire problème. Le peu de fois où elle avait été vraiment renfermée, c'est quand elle était mal dans sa peau...

La jeune genin de Suna pensa aussi que Haeru avait de la cance d'avoir cette technique si elle ne parlait jamais. Sinon, comment aurait-elle communiqué? Mais cette technique devait aussi demander une certaine concentration, peut-être du chakkra, donc de l'entraînement. Mais Nariwen avait l'habitude des gens qui ne répondait pas, avec sa mère sourde et muette. Elle continua donc la conversation.

"Tu sais Haeru, cela m'énerve beaucoup que tous se moquent de toi. Derrière ta timidité, ils ne te connaissent même pas... mais ils rient quand même. De plus, je suppose que ta timidité empêche aussi un peu ta colère. Alors que moi, devant ce genre de réaction, je pourrais en avoir pour deux... Ahhh, les mecs..."

Nariwen posa un instant sa tête contre le mur. Elle ressentait encore l'envie de bouger, son énergie arrivant enocre à flot dans son corps. Elle se releva et s'étira. Puis elle invita Haeru à la suivre, lui tendant la main.

"Viens, on va faire un tour."

Elle espérait que la petite allait accepter, car elle s'en serait voulut de la laisser seule ici.

Haeru finit par relever la tête et prit la main de Nariwen. Cela lui mit du baume au coeur et fit chanter son esprit. Et quand la petite sourit, elle sut qu'il y avait encore de l'espoir. Haeru était peut-être timide, mais on pouvait arriver à s'en approcher. La petite essuya sa robe et reprit sa peluche. Puis les deux jeunes filles partir dans les rues commerçantes. Il n'y avait pas l'ombre d'un garçon, et c'était tant mieux. Elle marchait depuis a peine quelques seconde lorsque Nariwen aperçut qulque chose qui la ravit. Sur un étale de vêtements et couture, il y avait des rubans, de toutes les sortes et de toute les couleurs, et Nariwen connaissait le vendeur. La petite, qui marchait tête basse, ne l'avait pas remarquer.

"Ne bouge pas je revint."

Et elle partit. Elle demanda à l'homme, un ami de son père, s'il n'avait pas un ruban un peu spécial en stock. Il la regarda, puis alla en chercher un. Il lui tendit, refusant l'argent de la Genin. Le ruban était vert, mais avait quelques nuances de bleus... ce qui ressemblait étrangement aux yeux de Nariwen. Enfin, cette dernière rejoind la petite Haeru. Délicatement, elle lui prit le poigné, et lui accrocha le ruban avec un neud élégant.

"Un cadeau, toi qui semble aimer les rubans. Tu penseras à moi comme cela, à mes yeux."

Et elle lui fit un clin d'oeil. Si quelqu'un qui connaissait bien Nariwen était là, il se serait demander ce qu'elle faisait. Elle qui d'habitude s'éloignait de tous pour être seule, comme sa mère. Mais avec Haeru, Nariwen se sentait bien, avec comme une envie de lui faire découvrir des choses. Des choses que sa timidité lui avait caché. La jeune genin de Suna se sentait heureuse, et son coeur battait comme un oiseau chante.

Cela faisait... du bien...

Nariwen souriait toujours à Haeru, lorsque celle-ci se mit à parler:

"Merci..."

Nariwen ouvrit grand les yeux, puis finalement, prit la petite dans ses bras, trop heureuse. Est-ce que cette petite gamine se doutait seulement de ce qu'elle venait d'offrir à Nariwen? Un mot de sa part, c'était comme un pluie bienfaitrice après une longue sécheresse. Cette dernière n'avait jamais eut de vrai amis, parce qu'elle n'avait pas les mêmes centres d'intérets que les autres, pas les mêmes discussions. Elle parcequ'elle était trop solitaire. Haeru était tout simplement celle qui lui fallait, quelqu'un de silencieux, mais de très sensible, quelqu'un qu'elle pourrait voir évoluer. Maintenant, elle avait tant envie de voir cette petite percer sa timidité et elle rêvait de la voir plus forte. Car elle savait, elle était persuadé au fond d'elle qu'Haeru avait de la puissance.

Nariwen s'écarta et reprit la petite par la main, l'emmenant un peu plus loin, là où le bruit et l'activité du marché diminuait un peu. Elles s'assirent ensemble sur un muret. La petite gardait la tête basse, mais Nariwen savait qu'au fond, elle aurait aimé sourire et parlé. Et Nariwen se promit qu'un jour, cette genin serait puissante avec elle. Soudain, elle repensa à sa technique familiale, celle dont elle gardait toujours le secret. Elle aurait voulut la montrer à Haeru, mais elle était encore retenue par une quelconque méfiance, et surtout pas le fait qu'elle s'était juré de garder cela secret, jusqu'à bien sûr, une obligation.

Ce fut donc au tour de Nariwen de baisser la tête et de perdre le sourire. Une brise vint lui carresser le visage, et elle ferma les yeux...

Quand Haeru vit que Nariwen baissait la tête, elle descendit du muret et se plaça en face d'elle. Soudain, Nariwen se redressa : il y avait deux personnes pas loin. Soudain, un caillou arriva sur le front de Haeru, et elle se mit à saigner. Une rage folle naquit brutalement en Nariwen qui posa pied à terre et se dirigea d'une façon plus que déterminée vers ceux qui étaient maintenant ses adversaires. Ces derniers faisaient d'ailleurs partis de la bande précédente. C'était les deux seuls qui n'avaient pas parlés lorsque Nariwen les avait mis à terre grace à son fil.

*Ils veulent vraiment me mettre à bout.*

Mais elle n'avait pas encore tout vu. Quand elle s'arrêta devant eux, ils commencèrent à faire les malins. Il fallait croire qu'ils n'avaient, car un vrai ninja sait qu'il ne faut pas provoquer quelqu'un de façon excessive.

"Tiens, la P'tite est avec l'autre de toute à l'heure. Tu crois qu'elle va nous attaquer?
-Sûrement pas! Elle tremble déja de..."

Il n'eût pas le temps de finir sa phrase qu'il reçut un coup de poing dans le ventre. Nariwen n'avait pas prévut de se battre, elle était donc en petite robe blanche, et surtout sans arme, à part son fil. Mais elle se débrouillerai sans. Elle enchaîna se coup de poing par un coup de coude dans la nuque. A ce moment, l'autre garçon sortit un kunais. Mais Nariwen était au comble de sa colère et donc toutes ses capacités s'en trouvaient accrues. D'un coup de pied, elle envoya valser l'arme. Le garçon lancha un petit cri de douleur et se tint le poignet, puis il recula et... tomba sur les fesses. Les deux étaient maintenant à terre. Et Nariwen les dominait de toute sa hauteur.

"La prochaine fois, ignorez nous, ce sera mieux. Et faîtes gaffe..."

Elle se retourna et rejoignit Haeru. La petite n'avait pas bougé. Nariwen regarda sa blessure...

Nariwen regarda Haeru se soigner seule, comme si elle l'avait déja fait des centaines de fois. Ce n'était certes sûrement pas la première fois qu'elle le faisait, mais quand même... Nariwen voulait tellement qu tout cela change... On la tira de ses réfléxions

-Tu...Tu vas me le payer...Salle garce...

Un des garçons n'en avait apparement pas eut assez. Ce n'était pas très grave si un jour il revenait. Cela ferai un entraînement de plus à Nariwen. Elle ne s'inquiétait plus se genre de choses et l'avait même déja rangée dans un coin de sa mémoire. En ce moment, elle s'inquiétait plus pour Haeru.

*Je suis en train de devenir protectrice, moi ! Et bien, il y a vraiment des gens qui peuvent en changer d'autre.*

Mais au fond d'elle, Nariwen savait que ce nouveau nindo n'allait que renforcer le premier. Il fallait qu'elle devienne de plus en plus forte, pour pouvoir protégé tous ceux qu'elle aimait et pour apprendre à Haeru à maîtriser sa timidité. Elle regarda la petite qui gardait encoe la tête basse et décida d'essayé de lui remonter le moral, ou du moins de la motiver.

"Tu sais demain, je voulais me faire un petit entraînement sur les remparts. Mais je ne sais pas trop quoi faire. Et si tu venais? Nous pourrions travailler ensemble sur nos points faible, qu'en dis-tu?"

Elle attendait juste la réponse de la part de la petite Haeru quand elle entendit l'horloge sonner. Sa mère était sûrement rentrée et il fallait qu'elle y aille.

"Je dois y aller désolé. Au revoir, Haeru!"

Elle lui fit un dernier grand sourire et s'en alla.