Encore une fois, la pluie tombait. Encore une fois, je me levais après une nuit pénible. À chaque nuit... c'était toujours du pareil au même. Je me réveillais à toutes les heures... Voir à toutes les demi-heures. À chaque fois, mon front était constellé de sueurs alors que je sentais toujours mon corps trembler. C'était toujours la même chose, je tentais en vain de m'agripper à mon restant d'humanité idiote, mais Kyooki me tirait toujours plus vers le bas... Je n'avais jamais dormis une vrai nuit, tant j'avais peur. Pourquoi? J'aimerais tant savoir la réponse....Pourquoi... Pourquoi moi? Pourquoi devais-je assister à cela chaque nuit? Pourquoi.. Ce simple mot me rendait folle à chaque fois.. Je n'arrivais jamais à répondre et cela me rendait toujours plus sombre de jour en jour. La démence semblait toujours se rapprocher, mais je tentais difficilement de m'y accrocher...
Un bruit à la porte me tira finalement de mes idées de plus en plus noires et mortelles. La vie était si pitoyable. Me levant trop rapidement, je me pris les pieds dans la couverture et je m'aplatis sur le sol comme un vulgaire tapis. Me relevant péniblement, je tentait de remettre mes idées en place. Les pensées encore trop confuses, je tournai la tête cherchant la sortie de ma chambre.. Je ne trouvai que le cadre qui sembla très heureux. Une nouvelle bosse sur mon front.. encore... Pestant légèrement, je m'agrippai sur le dossier d'une chaise qui trainait et je m'approchai de la porte d'entrée que j'ouvris.
- Oui? Bredouillais-je.
L'homme devint aussitôt très rouge. Une gêne énorme s'était emparée de lui. Le regardant lever la main pour me pointer, je baissai enfin mon regard pour remarque que.... je m'étais pas couvert.. J'étais toujours nue. Ouvrant des yeux énormes, je reculai vivement, m'accrochant au tapis maintenant, je m'étalai de tout mon long encore une fois au sol, mais cette fois-ci sur le dos. L'homme s'était retourné une chance pour moi, mais je claquai violemment la porte.. Le cadre de celui-ci me répondit par un petit craquement, mais je n,en fis pas un cas et je partis aussitôt m'habiller un peu. Revenant à la porte d'entrée, après m'avoir habillée, j'ouvris celle-ci tout en affichant un petit sourire gêné.
- C'était pour?
- Les journaux.
Me tendant un gros sac, je le déposai sur le coté en soupirant.
- Ok...
- Dépêchez-vous, il reste moins d'une demi-heure pour les livrer...
- Han!
- Ça fait près de 3h que j'essaie de vous réveiller.
- Erfff.. désolé.
Le laissant partir, je claquai à nouveau la porte pour préparer le tout. Mettant les journaux dans mon sac, je sortie le parchemin de la mission. je devais aller livrer le tout dans les quartiers supérieurs.. Soupirant une nouvelle fois, je ramassai mon sac que je mis sur mon dos et ouvrant la porte à la volée, je sortie à l'extérieur... Je me dirigeai aussitôt à la course vers le secteur prévus.
- Je dois surement en lancer un a chaque personne.
Prenant un premier journal, je le tirai d'un mouvement souple en arrière de la tête d'un 'noble' du coin. Riant sans arrêt, je m'éclipsai aussitôt courant pour aller à un autre endroit. Esquivant avec brio une attaque d'un chien minuscule, je tirai un second journal par la fenêtre d'une maison. Un bruit de vase cassé se fit aussitôt entendre. regardant aussitôt autour de moi, je partis aussitôt de l'endroit en riant. C'était quand même amusant livrer les journaux.
Courant toujours, je tombai face à face avec un Juunin qui se promenait dans le coin. Déglutissant légèrement, je lui tendis un journal avant de partir dans la direction opposée. j'avais pas vraiment envie de rester près de lui. Tournant le coin d'une ruelle, je pus enfin respirer un peu. Le mec était pu là. Recommençant ma livraison, je tirai des journaux par toutes les fenêtres que je voyais. Les bruits de verres ou de vases qui se brisaient se multipliaient de plus en plus et parfois même les cris des gens.
Un homme qui était apparu à la fenêtre de son logis, reçu en plein front le journal. Me mordant aussitôt la lèvre inférieur, je partis à la course pour m'en aller. J'avais pas envie d'avoir des emmerdes. Grimpant sur les toits, je repartis dans un nouveau secteur des quartiers supérieurs.
Prenant appui sur une rambarde, je lançai un journal qui vola tout droit dans un chaudron. Un plouf se fit entendre, puis une grosse femme sortie de la maison avec un rouleau à pâtisserie dans la main. Gesticulant, elle ne s'aperçut pas que j'étais là et je pus fuir aussitôt.
Ma livraison était bientôt finit. Plus que que deux journaux, cherchant du regard une personne à qui le 'donner', je vis un chien qui semblait s'ennuyer. Ayant pitié de lui, je lui lançai un journal avant de repartir ailleurs. Mon dernier vola finalement dans les airs pour percuter un pot de fleur sur le bord d'une fenêtre.
Aussitôt finit, aussitôt contente, je me retournai et me dirigeai aussitôt vers la grande tour pour annoncer la fin de ma mission. Ce que je ne savais pas.. C'était que la plupart des gens à qui j'avais envoyée le journal.... n'en voulait pas. Et déjà, la grogne s'était levée dans le quartier. Dans ma tête, je n'avais pas encore compris mon erreur. Entrant dans le bureau, je me plaçai en silence devant les maitres.
- Livraison terminée!
- Bien, sauf que tu ne recevras aucune compensation pour toutes futures missions.
Haussant un sourcil, je reculai d'un pas en silence.
- Euh, j'ai encore fais quoi?
- Presque toutes les personnes a qui tu as livrée un journal, n,en voulait pas. Et tout cela, s'en compter tous les dommages... Que nous devons évaluer...
Ne voulant pas en entendre plus, je me retournai et sortis aussitôt de la pièce.. Il fallait que je dorme.. Car je devenais lentement spécialiste des bourdes...
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Sujet: Mission D : Allez faire la livraison des journaux 
Dim 28 Fév 2010 - 7:41
