Comment rendre une livraison interressante [Rang C][Terminé]

Invité

Kidoumaru eut un large sourire en voyant la nouvelle mission qui lui était assigné. Pas de mission d’escorte, pas de face de rat à supporter, rien d’énervant à protéger et même la possibilité de jouer avec quelques voleurs si la Déesse de la Chance était avec lui. Selon les instructions et la carte qui était inclus avec ses ordres, il devrait pouvoir atteindre le village en fin de journée s’il partait tout de suite et serait de retour un peu avant midi le lendemain. Tout en s’allégeant un maximum puisqu’il aurait besoin de transporter un coli sur le retour. Satisfait, il s’élança hors de la ville et, en passant à coté des fameuses Tours de Défense d’Oto, il ne put s’empêcher d’être impressionné. Mais malgré lui, bien évidemment… Mais malgré tout, il devait reconnaître que Tayuya avait fait fort sur ce coup là. Doter le Village du Son d’un système défensif digne de ceux des 5 Grandes Nations, voir supérieur, il y avait de quoi se montrer admiratif.

*C’est surement grâce à cela que personne n’a encore osé tenter le moindre petit coup d’État contre elle… Mais bon, avec un village comme le notre, ça ne devrait pas tarder. La position de cette planche à pain est un peu moins enviable soudainement… Et le jour où cela arrivera…*

Jamais Kidoumaru ne le reconnaîtrait, mais il avait accepté Tayuya comme Rizukage. Et il se tiendrait à ses cotés, quoi que l’avenir réserve à Oto. Retournant vers le présent, le shinobi du son détourna son attention des Tours et se reconcentra sur sa mission. Le voyage de l’allé allait surement se passé sans anicroche, mais le retour serait plus périeux, sans oublié qu’il devrait dormir dehors avec son chargement. Ce qui augmentait les risques d’être attaqué par des voleurs. Ce qu’espérait grandement Kidoumaru. Comme prévu, le voyage de l’allé se passa sans le moindre problème. Une fois arrivé au village, il prit le temps de se restaurer et même de faire un petit tour aux sources chaudes du village. Le sourire meurtrier se dessinant sur ses lèvres lui évita le moindre commentaire sur ses bras et lui permit de se détendre en paix. Après une petite heure, il dût quitter le bain avec un soupire découragé. S’il prenait trop de retard sur la livraison, Tayuya ne manquerait pas de lui passé un savon mémorable, occultant de loin le soulagement obtenu des sources chaudes. Se rendant finalement à l’adresse qu’on lui avait indiquée, il prit réception du colis et s’apprêta à repartir quand l’homme qui lui avait remit le colis l’arrêta.

-Vous feriez mieux de prendre une chambre à l’auberge et de repartir demain. Les alentours grouillent de brigands qui ne vous manqueront pas s’il vous trouve.

L’homme n’eut pour toute réponse qu’un sourire carnassier de la part du shinobi. Il espérait grandement que les brigands le trouvent. C’était même le seul attrait de cette mission avait. Utilisant sa toile, il enroula le colis à l’intérieur et le passa dans son dos avec un soupir. Ce truc pesait son poids et risquait de le
ralentir un peu, mais bon, il avait déjà prévu que cela arriverait. Le soir venu, il s’arrêta dans une petite clairière pour y passé la nuit.

*Bon, c’est le lieu idéal pour tomber dans une embuscade… Héhéhé… Le tout est de savoir qui va tomber dans le piège de qui… Héhéhé*

Kidoumaru déploya son Kumo Souki dans le périmètre entourant son campement ainsi qu’un bon nombre de piège basé sur son Kumo Nenkin. Impossible pour de simples brigands, et même pour des ninjas confirmés, de s’approcher de la clairière sans qu’il ne le sache. Et ses pièges allaient faire du dégât.

*Bon, maintenant, l’appât. Ce serais vraiment dommage si personne ne se pointerait après tout les préparatifs que je viens d’effectuer.*

Un feu. Dans une forêt sombre, un feu était le meilleur moyen d’attirer l’attention tout en éloignant les bêtes sauvages. La petite clairière fut rapidement coloré d’orange et de rouge et Kidoumaru finit par s’endormir, impatient à l’idée de ce qu’il trouverait à son réveil. Son attente fut de courte durée. À en jugé par ce qui
restait des braises de son feu de camps, il ne devait s’être écoulé que 3 heures depuis qu’il s’était endormit quand ses fils vibrèrent. Restant parfaitement immobile, il tendit l’oreille avec délectation.

-Vous êtes sur de vous, chef? C’est un shinobi d’Oto, et ils ont la réputation d’être assez impitoyable…

-Ce n’est qu’un homme seul et endormit. Dans l’état où il est, même le plus fort des ninjas est sans défense. Et maintenant…

N’y tenant plus, Kidoumaru releva la tête avec un sourire carnassier et leva deux de ses bras avec vigueur. Les cris de douleur commencèrent alors à résonner dans la forêt au fur et à mesure que les pièges se déclenchaient et que les pieux dorés se plantaient dans la chair.

-Des pièges! Attention, attaquez par le haut!

Aux ordres de leur chef, les brigands sautèrent en l’air pour attaquer Kidoumaru. Grossière erreur. Avec un sourire amusé, il cracha une large toile par sa bouche et pris tout les voleurs qui était passé à l’attaque au piège.

Des gémissements de terreurs s’ajoutèrent aux cris de douleurs. Créant un autre pieux, Kidoumaru disparut quelques temps dans la forêt. Et les cris de douleurs se turent. Les hommes prit aux pièges dans sa toile purent le voir revenir, le pieux dégoulinant de sang. Il se dirigea au milieu de la clairière avec un sourire et s’assit en tailleur.

-Maintenant, c’est l’heure du jeu… Voyons voir combien de temps tout cela va me prendre, les yeux fermés.

Mettant ses six bras à contribution, il commença à créer plusieurs pieux et à les lancer au hasard, les yeux fermé. Après une heure, il finit par se relevé et ouvrit les yeux. Il y avait encore un homme vivant. Le chef de la troupe. Et à en jugé par l’état de son pantalon, il avait fait dans son froc depuis longtemps. Le sourire qu’il lui fit fut à la fois méprisant et amusé.

- Quel chance, on dirait que tu es le seul gagnant… Je ne te tuerais pas.

Kidoumaru alla prendre la caisse quant il s’aperçût qu’un homme avait été pris au piège juste au dessus et s’y était vidé de son sang. Avec un coup de langue désapprobateur envers le manque de civilité de sa victime, il prit la caisse, qui avait heureusement été protégé par sa toile, et alla quitter la clairière, mais se permit de sourire une dernière fois au chef des voleurs.

-Oh, j’allais oublier… D’expérience, ma toile tient plus longtemps que les victimes qui sont pris dedans… Si tu compte attendre qu'elle cède, tu risques de mourir
déshydraté avant…

C’est en riant que Kidoumaru quitta définitivement la clairière. De retour à Oto, il remit l caisse à celui à qui elle était destiné et éclata de rire en voyant son
expression en voyant tout le sang.

[ Ok, c'est bon =D

Barème
Respect des lignes (20) : 1/1
Mise en page : 1/1
Grammaire : 1/1
Respect de la psychologie du personnage : 1/1
Orthographe: 2/2
Respect des consignes : 2/2
Originalité : 2/2

Bonus :
Détails : 1/1

11 pts !

A verouiller =) ]

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