Description Physique : Nyla est une jeune fille encore dans la fleur de l'âge. À peine âgée de 15 ans, elle a déjà vue et souffert milles tourments démentiels qui auront marqués à jamais son corps jeune et svelte d'assassin. Mais même les blessures immorales et incontournables qui ornent sa peau douce et soyeuse, n'ont jamais pu l'empêcher de faire ce qu'elle voulait et elle croit fermement que cela ne l'arrêtera pas dans son but ultime. Ses cheveux longs rouges vin glissent rarement en cascade sur son dos et ses épaules. Selon elle, laisser libre ses cheveux nuiraient à sa concentration. Bien des gens lui dirent qu'elle n'avait qu'à les couper. Mais à cela, elle leur répondait. Que couper ses cheveux lui enlèverait une grosse part de sa féminité. Cette remarque faisait toujours rire les hommes qui reluquaient intensément et impoliment la jeune fille à chaque fois qu'ils la voyaient, car on pouvait dire qu'elle avait tout pour elle.... Elle n'était pas très grande, à peine 1m60 et son poids n'était pas exceptionnel, car elle n'atteignait presque pas les 110 lbs. Mais tout ne s'arrêtait pas là. La jeune Nyla avait hérité involontairement des courbes invitantes de sa mère qui la rendait attirante malgré elle. Ce qui ne la désavantageait rarement, car portant continuellement une tenue de cuir noir, elle rehaussait peut-être volontairement ses formes magnifiques. Mais même tout cela ne pouvait rivaliser avec les yeux que son père lui légua à la naissance, un regard emplis de détermination et de folie où on pouvait lire toute la grandeur qu'elle avait en son sein. Elle porte aussi continuellement une lame, qui la suis continuellement dans tous ses déplacements.
Description psychologique : Insouciante, elle sera toujours la première à foncer tête baissée dans les combats, même ceux perdus d'avance. Mais même l'insouciance qu'elle a héritée de sa mère porte ses fruits, cet attribut a parfois tendance à rendre la personne encore plus dangereuse ou encore plus faible. Croyant être invincible, Nyla est d'une nature arrogante et extrêmement volatile. Une minute, elle décidera que tu ne vaux pas la peine, la seconde d'après.. Elle te lancera un duel. Et cela lui causa bien des soucis quand elle tenta de combattre de gens bien plus puissants qu'elle. Son but ultime est de surpasser les dieux. Ce but classé insensé par tous est tout de même une source incroyable d'inspiration pour Nyla qui ne cessera jamais de se battre pour avancer. Plus elle tombera sur le sol durant un combat, plus elle se relèvera pour combattre. La défaite pour elle n'a jamais été une option et ne le sera jamais. Vaincre ou mourir. Joviale et enjouée, toujours prête à dire milles niaiseries, Nyla est d'une nature calme et pensive, en général, quand il n'y a pas de combat ou d'adversaire potable. Mais sa joie n'est en fait qu'un masque qu'elle se forme pour se protéger de sa folie intérieure et de la démence héritée de son défunt père qu'elle tua... Comme si de rien n'était. Amour est un mot qu'elle n'a jamais entendu et connu. Dangereuse et incomprise, jamais personne ne tenta de l'approcher sauf une fille, Niki Izunin.
- Tu sais Niki. Un jour, je surpasserai même les dieux.
Ma déclaration resta en suspend dans l'air durant un instant, juste assez pour que je puisse sourire alors que le vent poussait les paroles vers mon amie assisse sur le sol à mes côtés. Au plus profond de moi, je sentais que je pouvais réussir l'objectif que je venais de déclarer. J'en étais sûre et certaine. J'étais fait pour devenir une déesse...
- Tu sais Nyla. - Oui ? - Je te crois. Je suis certaine que tu surpasseras les dieux... Un jour. - Possible. Murmurais-je faiblement. Un rire cristallin me répondit alors. Ce rire si inspirant était une vraie mélodie alors que le vent le poussait vers mes oreilles. Niki était aussi spéciale que son rire. Toujours joyeuse et pleine de vie, elle n'était pas née dans le bon village... Je tournai alors la tête pour l'observer en silence, tandis qu'elle riait toujours en observant le ciel.
- Pour une fois qu'il fait beau, il faut en profiter. Tu ne crois pas ? Fit alors Niki en m'observant avec ses grands yeux verts. Un sourire étincelant apparu sur mes lèvres, alors que j'hochais lentement la tête pour accepter son idée. Elle avait raison une fois de plus, il faisait, pour une fois, un soleil radieux et on devait en profiter au maximum... Même si... Au plus profond de moi, j'avais envie de bouger. Je voulais me battre tout de suite. Je voulais vaincre...
- Nyla, je crois que l'on devrait partir. - Pourquoi ? - Regarde juste qui vient... - Eum ? J'observai instinctivement dans la direction que me pointait mon amie. Un homme venait dans notre direction. Sifflotant un air trop connu, il marchait comme si de rien n'était... Mais son regard qui nous observait par intermittence, sa démarche trop rigide et même son sifflotement ne collaient pas bien au personnage qui venait. L'homme était vêtu de simples habits commun... Comme s'il était un tourisme. Mais je ne lui
faisais pas confiance....
Mais quand je retournai la tête pour observer l'homme, celui-ci n'était plus qu'à 1 mètre de moi. Nos regards se croisèrent durant une brève seconde et je sentis mes jambes trembler. Je portai ma main droite vers une branche de l'arbre pour m'agripper. J'avais peur. Mes jambes ne me supportaient pu. *Pourquoi maintenant* Pensai-je, alors que tout mon corps se mettait à trembler. Puis alors que je tombais à genou sur le sol tant j'avais peur, un cri proche de moi retentit. Niki hurlait alors que l'homme se penchait pour l'agripper.
- Nyla, au secours ! - Non. Non... Il ... Il est trop fort pour moi... Murmurais-je en secouant la tête. - Tu ne disais pas que tu voulais dépasser les dieux. Me cria Niki, alors que l'homme la soulevait. Surpasser les dieux ? La phrase resta en suspend durant un instant dans ma tête... Elle tentait de se frayer un chemin dans mes pensées combatives. Non... Il est trop fort... Je ne peux vaincre... Je plaquai mes mains de chaque coté de ma tête, alors qu'un long cri sortit entre mes lèvres. L'homme me faisait peur, mais Niki avait raison. Si je voulais dépasser les dieux.
Alors, je devais devenir encore plus forte... Je me relevai lentement après un instant d'hésitation et j'observai l'homme traîner mon amie... Un sourire se forma sur mes lèvres, alors que je m'élançais à la course, tout en dégainant ma lame.
En silence, je me redressai tout en le gardant dans mon champ de vision. Dix pieds... L'homme était maintenant encore plus proche, même s'il sembla bifurquer de quelques centimètres pour nous dépasser par la droite. Mon regard se détacha une courte seconde pour voir Niki qui déglutit avec peine, paralysée par la peur. L'homme ne m'entendit pas... Il n'eut pas le temps d'esquisser un seul geste. Le poignard déchira violemment le tissu de sa chemise, puis je pue entendre clairement le bruit de la chair qui se fait trancher.
- J'ai décidé qu'un jour, je surpasserai les dieux. Alors, il faut bien que je commence par écraser des petits faiblards comme toi. Susurrais-je à l'oreille, avant de sauter de quelques pieds vers l'arrière. - Alors. Jouons ! Me cria l'homme en poussant violemment Niki sur le coté, tout se retournant. Sur son visage, il n'y avait aucune expression de douleur. Rien... C'était comme s'il n'avait rien sentit... Je reculai d'un pas, méfiante. L'homme semblait en pleine possession de ses moyens. Je ne comprenais pas. Comment pouvait-il faire cela. Comment...
- Eh la mioche, tu viens ? - .... Je lançai un shuriken vers lui en riant, tout en marmonnant quelques choses. J'entrai aussitôt dans la terre. Il était temps de lui montrer. Tout ce passa très rapidement et j'agrippai violemment les jambes de l'homme pour le tirer dans la terre, pour ensuite ressortir un peu à coté. - Alors ? Lui dis-je en bottant un caillou vers son visage.
- Pas mal... Mais c'est pitoyable... - QUOI ! Hurlais-je alors que l'homme sortait comme si de rien de la terre. - À mon tour ? Me lança-t-il ironiquement en chargea aussitôt dans ma direction. À peine eu-t-il apparut devant moi que je tentai aussitôt de le rendre confus, mais rien. Il ne sembla même pas remarquer... J'avais utilisé toutes mes techniques, sauf une ou deux. Mon armure de chakra apparut. Mai selle ne dura pas longtemps... Elle fut aussitôt balayée par une boule de feu...
- Doton et raiton. Hein ? Pas mal la mioche. Me dit-il ironiquement en s'avançant vers moi. Je tenais à peine debout... Mes jambes tremblaient, mon souffle disparaissait peu à peu et mes paupières restaient ouvertes difficilement. Mais même cela ne m'empêcha pas de sentir mon adversaire me soulever en m'empoignant pas le col et me lancer puissamment contre l'arbre. Mon dos heurta l'arbre violemment, alors qu'un cri fusa entre mes lèvres... La douleur était atroce. Je ne sentais presque pu mes jambes... À l'intérieur de moi... Tout était noir...
- Citation :
- - Nous l'appellerons Nyla, qu'en penses-tu ?
- Oui, cela peut faire l'affaire. Mes parents étaient contents.
Ils avaient espérés une fille, toutes les années d'avant et ils n'avaient jamais réussis. Mais quand je naquis... Ceux-ci étaient en extase. Ils avaient tant attendus de temps. Ce n'était que des ouïe dires et en cela, je n'accordais peu de confiance. Alors voilà, j'étais née le 10 juin dans un petit village perdu. Petit ange descendu du ciel pour mes parents. Porteuse de malheur selon d'autres. Tout le monde n'est pas obligé d'aimer une telle naissance.
Mais tous disaient une même et unique chose. J'étais déjà splendide. Petite créature aux yeux rouges vifs, je réussissais bien malgré moi à faire peur aux gens âgés. C'était marrant à ce qu'on me raconta... Mes parents vivaient dans une humble demeure légèrement rustique. Un vrai taudis, selon certains ragots....
Un filet de sang s'écoula à la commissure de mes lèvres, alors que je restais étendue sur le sol, en proie à d'étrange hallucination. Je revoyais tout mon passé... Comme si je sentais la fin arrivée... Un coup de pied me cueillit dans le bas du ventre... Un nouveau filait de sang s'écoula entre mes lèvres, alors que je tentai vainement de bafouiller quelques choses. Pourquoi cela devait-il m'arriver? Pourquoi moi?
*Tout est de ma faute.* Réussis-je à penser. Vraiment tout.. Cette idée me fit sourire légèrement... J'entendis alors l'homme se pencher.. En fait, je le sentis plus qu'autre chose, car un coup-de-poing atteignit le coté de ma mâchoire.
- Alors la mioche, contente? Je ne lui répondis même pas... Il n'en valait pas la peine.
- Citation :
- - Alors, vous me donnez combien pour elle? Demanda mon père à un homme.
- Eum... Je vais effacer vos dettes. C'est tout.
- Quoi? Mais tu n'es qu'un escroc... Ma fille vaut plus que ça.
- Et alors? Je viens reprendre l'argent que je t'ai prêté pour pouvoir jouer et boire...
L'homme se mit à rire en m'observant en silence. Je n'avais que 4 ans. Le monde pour moi était encore inexploré. Je lui rendis innocemment son regard en riant, alors que mes parents étaient encore sous le choc. Le prêteur me tendit sa main droite, tout en m'invitant à le suivre. Je ne savais pas quoi faire à l'époque. Mes parents m'observaient en pleur, tandis que je m'approchais de l'homme. Prenant sa main délicatement, je le suivis aussitôt... Il était ma nouvelle famille...
Je me sentis une nouvelle fois soulevée par l'homme. Mon corps entier me faisait souffrir. Mes jambes restaient inertes, alors que mes lèvres s'enflaient lentement. J'avais belle allure. Moi, qui voulait surpasser les dieux. Moi, qui voulait impressionner tout le monde. J'avais tout échoué. Je toussai légèrement cherchant à reprendre un semblant de respiration.. L'agresseur s'enragea aussitôt. J'avais inconsciemment craché du sang sur son visage.
- Ça t'apprendra... Me dit-il alors qu'une violente baffe atteignait le coté droit de mon visage. Maintenant, qu'est-ce que je pourrais faire de toi? Mmmmmhhhh.... ( L'homme se mit à réfléchir quelque peu.) Je vais casser un à un, tous les os de ton corps. Il me lâcha à nouveau et je retombai dos sur le sol. Une plainte sortit entre mes lèvres quand je touchai le sol. La douleur était atroce... Trop.. L'homme posa lentement un genou à coté de moi et avec un léger sourire en coin, il prit entre ses mains mon bras droit.
- Commençons par celui-ci, murmura-t-il alors. Un craquement se fit entendre et j'hurlai aussitôt de douleur.J'espérais que quelqu'un viendrais voir. Mais je ne me faisais pas d'illusion.
- Citation :
- Les années passèrent et l'homme m'élevait comme sa propre fille... Entre les coups de fouet, de bâton, de coup de pied ou encore de poignard, il m'apprenait peu à peu à me battre.
- Tu sais. Toutes les douleurs que je t'ai faites, te rendront plus fort et plus endurante.
Je n'avais que huit ans... Je commençais à comprendre lentement tous les pourquoi et les comment de ce qui m'entourait. Mais il me manquait quelques choses que je ne trouvais pas ici. Quelques choses que chaque enfant avait besoin... De nouvelles années s'effacèrent et mon nouveau père m'entraînait jour et nuit. J'étais une vraie petite machine à tuer...
Selon lui. Le combat à la dague ou le lancer du shuriken était ma spécialité... Et quand il me mettait au défi de me camoufler. Il prenait un temps fou à me retrouver. Nouvellement âgée de 8 ans, il réussit à me faire entrer à l'école.... Mon indiscipline marquée envers toutes formes autorités avait réussit à énervé ceux qui devaient m'enseigner et l'homme fut obligé de m'apprendre ce qu'il savait. Mon maître ne connaissait que peu de techniques, très peu. Mais il était décidé à toutes me les apprendre.
L'homme me lâcha finalement et je retombai sur le sol dos à l'arbre. Un rire mauvais sortit entre ses lèvres alors qu'il m'observait. Son regard empli de haine me fixait sans arrêt, mais je m'en moquais. J'avais joué la comédie depuis le début.. Même si la douleur commençait à être insoutenable.
Douce brise dans l'oubli
Un murmure dans la vie
Un silence dans l'agonie.
Un doux ricanement sortit entre mes lèvres perlées de sang, alors que l'homme allait tourner les talons. Il pensait avoir finit de moi. Une jeune fille aussi blessée... Qui aurait eu peur? Personne. Mais je n'avais pas finis. Celle qui voulait surpasser les dieux n'allait pas se laisser battre. J'étais prête à tout pour devenir plus forte.. Même... Tuer.
- Doton Bunshi No Jutsu Lentement, une silhouette vague apparut derrière l'homme qui s'était retourné précipitamment vers moi. Un nouveau rire ponctué de toussotements sortit entre mes lèvres, alors que la silhouette frappait faiblement dans le dos l'homme. C'était ma seule ouverture...
- Citation :
- Un cri retentit. Les pleurs d'un enfant répondirent. Dans toute la demeure, on criait, courait et gesticulait. L'endroit n'avait pas évolué énormément, depuis ma naissance. Même si, je ne reconnaissais pas vraiment l'endroit. Un homme du petit village pitoyable où mes parents restaient, me vit. Brandissant sa fourche, il la pointa vers moi...
- Gare aux ombres.
Gare aux maîtres de la Nuit.
Et Gare à ses adeptes.
Un rire dément sortit entre mes lèvres, alors que ma lame tranchait la gorge du fermier. C'était une victime improvisée. Un parasite de plus sur-le-champ de bataille. Je m'amusais. Je m'amusais intensément et énormément pour la première fois. Tuer. Toujours tuer. Toujours plus. Et je ne faisais que commencer. Je n'avais que 13 ans et déjà, j'avais le sang de bien des gens sur les mains.
Six personnes étaient déjà au sol, peinturant de leur sang la route de terre. Mais il manquait mes proies principales. Mon père et ma mère. M'avançant vers l'entrée, un éclat métallique sur un toit proche attira mon attention. Osant les épaules, j'oubliai ce détail. Si les ninjas d'âme voulaient m'arrêter qu'ils s'amusent. D'abord, j'allais finir de danser ici.
- Qui.. Qui es-tu? Je me plaçai derrière mon père en riant. Ma lame jouant sur sa joue droite.
- Tu ne reconnais pas ta fille. Lui susurrais-je à l'oreille.
- Quoi?
Ma mère arriva alors portant un bébé dans les bras. Mon petit frère. Posant un bref baiser sur la joue de mon paternel, j'allai à la rencontre de ma mère. L'espace d'une seconde, le corps de la dame s'écroula sur le sol, peinturant aussitôt le plancher de son sang.
- Mon frère?
- ....
- Bien.
Levant le corps de mon frère face à mon père, je lui fis un léger sourire. Et aussitôt, un cri aigu déchira l'air, alors que ma lame s'enfonçait dans le corps du poupon. La vie disparut peu à peu dans le corps du nouveau-né que je déposai sur les genoux de mon père qui hurlait.
- Tu sais. J'adorerais écouter ta mélodie du bonheur que tu chantes. Mais, je suis pressée. Donc au revoir.
Ma lame déjà bien repus goûta à nouveau le sang d'une nouvelle victime. Neuf morts. Neuf pantins désarticulés jonchaient le sol et peignaient de belles fresques sur le sol. Sortant à l'extérieur, je portai mon regard vers l'endroit de tout à l'heure. Si l'homme ou les hommes étaient toujours là. Ils n'avaient rien manqués de la scène.
- J'espère que vous avez aimés ma danse. Car moi, je me suis amusée. Criais-je en riant disparaissant peu à peu dans la noirceur de la nuit.
Un violent coup-de-poing fit éclater mon clone de boue. Ce n'était pas grave... Ce n'était qu'un subterfuge. Un pantin qui devait me servir à avancer. Mais j'étais déjà partit, laissant l'endroit où il m'avait laissé pour un autre. Mais quand l'homme le remarqua, il était trop tard. Un rire mauvais sur les lèvres, je sortis de terre derrière mon amie qui gisait encore sur le sol inconsciente. Je l'observai en silence, toussotant par moment tout en tentant de reprendre mon souffle qui disparaissait.
J'avais épuisé ma réserve de chakra... Tout mon corps me faisait souffrir. J'avais l'impression d'être dans un broyeur, d'être coincée et écrasée à la fois. Je tentai de me relever, mais je retombai pitoyablement face contre terre. Marcher. L'action la plus simple au monde m'était inaccessible. Je toussotai une nouvelle fois. Ma vision s'affaiblissait... *Pourquoi vois-je deux niki?* Je fermai les yeux tentant de m'éclaircir mes esprits en me rapprochant de mon amie. Ma lame sortit de son fourreau, alors que je me collais derrière Niki. Puis lentement, elle vint se placer sur sa gorge.
- Je suis désolé. Mais, si je ne peux te garder auprès de moi... Personne ne t'aura...
Murmurais-je faiblement à son oreille, alors qu'elle rouvrait les yeux. - Citation :
- - Tu veux jouer avec moi?
- ....
- Tu veux jouer avec moi, s.v.p?
La jeune fille m'observait intensément, tandis que je restais là assisse sur le sol. je soupirai légèrement en portant mon regard vers l'extérieur. De la pluie... Toujours de la pluie. Je soupirai légèrement. Une semaine était passée depuis la tuerie dans le village. Une semaine, où je m'étais remémorée chaque parole ou geste que j'avais fais. J'avais dansé... Peut-être trop...
- Alors? Tu veux jouer?
Je tournai mon regard vers la frêle petite fille. Elle n'était pas beaucoup plus jeune que moi. Douze ans environ, selon moi. Je fermai les yeux, un instant pour réfléchir. Quelques secondes passèrent. La jeune fille s'ennuyait ôtant que moi. Un peu d'amusement n'allait pas me faire de mal.
- À quoi veux-tu....
La fin de ma phrase se perdit dans le bruit assourdissant que fit l'un des murs de la demeure en s'écroulant. Que se passait-il? Sautant aussitôt sur mes pieds, je partis à la course dans le couloir. Arrivée dans la salle principale, je ne pue qu'assister à la mise à mort de mon maître. Un homme s'avança vers mort, tandis que je n'arrivais pas à détourner mon regard du corps de l'homme qui m'avait entraîné. Je n'avais d'yeux
que pour le pantin sur le sol.. Pourquoi? Mes paupières se fermèrent lentement, alors que le katana de l'homme frappait de haut en bas. Mais quelqu'un me tira vers
l'arrière et je n'eus droit qu'à une simple blessure peu profonde sur ton mon torse.
À peine, je sortais de mon hébètement, qu'un mur de terre apparut devant moi et une voix m'interpella.
- Viens. Suis-moi. Nous allons prendre le tunnel. Tout se passa très vite.
Suivant la jeune fille, je courus sans arrêt dans un tunnel menant plus loin. Quand enfin, nous nous arrêtâmes. Je portai mon regard vers ma sauveur.
- M... Mer... ci... Mmmmerci.. Bafouillais-je.
- Ce n'est rien. Tu aurais fait pareil, non? Me répondit-elle avec un grand sourire. Je m'appelle Niki et toi?
- Moi? Nyla. Je présume que j'ai une dette envers toi?
- Mais non, c'est ce que feraient des amies.. Non?
- Possible....
Une larme germa au coin de mon oeil droit. C'était la première fois que je pleurais. Et cela allait être la dernière. Je levai mon regard vers l'homme qui comprenant en retard la situation accourait. Mais il était trop tard.
Douce brise
Porte avec toi
La vie du jeune fille
Au coeur si pur et si bon
Qu'elle n'aurait jamais du naître ici
Protège-la du danger
Pour toujours
Et aide-la.
Ma lame traça lentement une ligne parfaite sur la gorge de Niki. Je ne voulais pas abîmer sa peau douce et soyeuse, alors je pris quelques secondes de plus. Puis avec un sourire dément sur les lèvres, je sentis la chaleur du corps de mon amie partir peu à peu. Quand l'homme arriva, il était déjà trop tard. Seulement cinq petites secondes s'étaient écoulées depuis le coup de couteau et déjà la mort emportait la vie de la défunte. Un regard dur se posa sur moi, tandis que l'homme se plantait à environ 1 pied de moi.
Il plaça ses mains sur ses hanches en m'observant. Maintenant, je n'avais rien à perdre. Me levant en chancelant, je restai droite un minimum durant quelques secondes, avant de m'écrouler sur le sol. Je n'arrivais pas à supporter la douleur. Mon esprit partait lentement. L'homme se pencha alors vers moi. Portant deux doigts vers mon visage, il marmonna quelques choses que mon esprit délirant ne comprit pas. Mais, je me sentis aussitôt plus engourdie. Dormir.. Oui, oublier toutes douleurs...
- Tu as réussis le test. Jeune Ninja. Je m'enfonçai lentement dans les ténèbres avec ces quelques paroles pour m'escorter. Mon ancienne venait de se terminer. Maintenant, tout allait changer.
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Sujet: Nyla Atukin 
Dim 30 Aoû 2009 - 7:38
J'aime bien le principe de dépasser les Dieux xD C'est la même phrase que Kamina dans Gurren lagann! (Est à fond dans la série *.*)
