Le Désert de Pluie, Les Prémices de la Guerre

Invité

Autrefois, c'était un ciel bleu et vide de tous nuages qui surplombait l'immense Village Caché de Suna, situé en plein coeur d'un aride désert, continuellement plongé sous les trop chaleureux rayons de soleil du plus grand astre à ce jour connu. L'endroit était recouvert de sable et de poussière, et lorsque le vent soufflait, un air chaud venait carresser le visage des passants. Les gens riaient et courraient dans tous les sens, vacant à leurs occupations. Mais ce temps était révolu. Aujourd'hui, au dessus du village caché du sable, on pouvait observer un ciel gris, ou encore noir, duquel s'écoulait une éternelle averse. La pluie battante martelait les tois des maisons et le sable autrefois chaud et doux était devenu humide et glissant. Les nuages pouvaient être compté par millier au dessus de la tête des très rares passants qui osaient s'aventurer dans les rues boueuses de l'endroit, nul n'osait contre-dire la parole et les actes des occupants, craignant la fureur de leur chaf, Pain, Dieu de la Souffrance, Dieu tout court. Certaines fois, un glissement de terrain entraînait la chute d'une maison.

Aujourd'hui quelque chose d'étrange se produisit. Un individu irreconnaissable et tout de noir vétu courrait plus vite que ses jambes ne lui permettaient. Il sautait de toit en toit, de maison en maison, traversait les rues et ruelles obscures à vive allure, comme poursuivit par un véritable démon, à vrai dire c'était le cas. Derrière lui, trois silhouette aux habits fort reconnaissables sautaient de la même manière de maison en maison. Leur longue cape noir était cousue de nuage rouge. La scène était plus au moins paradoxale, en effet, nous avions un messager de la paix, qui s'essouflait, tentant d'échapper à un terrible Dieu qui le poursuivait dans l'immonde but de mettre un terme à sa vie. Bientôt les silhouettes s'engagèrent dans l'ombre de l'unique petit couloir permettant l'accès à Suna, quittant le village et s'enfonçant dans l'immensité désertique, elle aussi sous la pluie battante provoquée par Pain. Ningendô, Shuradô et Jigokudo étaient tous les trois à la poursuite d'un homme qui ne semblait être qu'une ombre qui vous file entre les doigts sans que rien ne puisse être fait pour l'arrêter. Le sable du désert était trempé, et lorsque les pieds des individus le foulaient, ils s'enfonçaient dans une sorte de patte si ce n'était de la boue. Mais le "Messager de la Liberté" stoppa sa course folle, provoquant l'arrêt de ses poursuivants. Il fit lentement volte-face. Et regarda Pain.

« Je crois que cette fois-ci je ne pourrais pas aller plus loin. »

« Défier Dieu est impardonnable. »

[Je poste un sujet explicatif à la suite de celui de Pain, pour le compléter, le narrateur est donc bien évidemment Omniscient. C'est très court, manque indéniable de temps oblige.]

On aurait pu s'attendre à ce qu'un fracas assourdissant ne retentisse dans le désert, mais il n'en fut rien. Là où la mort avait été appelée, la mort fut congédiée. En ce triste jour pluvieux, la mort ne prit guère l'homme tout de noir vêtu. Et contrairement à ce à quoi on aurait pu s'attendre, Pain, du moins, ses trois corps présents se retirèrent, sans qu'on ne sache ce qu'il s'était passé avec ce "Messager de la Paix". A quelques kilomètres de là, au delà des frontières du désert et de la forêt, caché dans sa terrible tour de métal, Tendô demeurait, impassible, livide, froid et distant de tout. Il savait que l'heure du changement approchait. Il ferma les yeux un instant. Cinq silhouette apparurent derrière lui. C'étaient ses cinq autres corps. Ils étaient revenus. Un amejin entra et s'apprêta à parler quand...

Pain : " Je sais... "

Pain quitta sa tour. A Ame, l'on prépérait les ninjas au combat comme l'on préparait des chiens à s'entretuer. C'était un lieu de vie désequilibré, très riche en certain quartier, inimaginablement pauvre dans les plus bas lieux. L'on mourrai sans que cela n'affecte personne, l'on aimait ni ne cherrissait personne. Le plus important c'était Dieu, il fallait combattre pour lui. Pain se dressa au sommet des hauts murs de son village isolé.

Pain :" Il est temps de lancer le Plan du Nouveau Jour. "

Ce plan, était son plan Ultime de secours, en cas de mauvais posture. Il s'agissait de se retirer et de développer une politique d'ultra-isolationniste, Ame devait disparaitre de la ligne de mire de l'Alliance. Elle devait disparaître des mémoires et se reforger une nouvelle puissance plus redoutable. Mais ce plan n'allait être remis en application que s'ils perdaient les combats à Suna.

A quelques kilomètre de là, le jour se lever à peine à Suna, c'était le moment idéal, les rebelles étaient depuis longtemps réveillés. Torches en mains, certains observaient les ruelles depuis de stratégiques points de vue, guettant le moment propice pour s'élever, une dernière fois.

La suite de ce Scénario est entre vos mains, merci d'attendre l'ouverture des topics pour le lancement de la guerre, début Septembre !

» Mission de rang C , Le desert en larme