Une Image de votre personnage. (impossible de la mettre mais c'est là même que mon avatar)
Nom et prénom : Machimura Tsukiyo
Âge : 17 ans
Village souhaité : Kiri
Avez vous lu les règles ? :
Yep (Sasu's Validation)Techniques : [Maximum 5 existantes dans le manga pour le début]
-Suiton : Mizu Bunshin (clones fait à partir d'eau)
-Fukumikuchu Hari ( cacher des aiguilles dans sa bouche)
-Kirigakure (camouflage dans la brume)
Histoire: [Minimum 20 lignes]
Tsukiyo avait beau être née à Kiri, elle haïssait son village. Tout en ce lieu lui donnait envie de fuir. Assise sur son lit, elle soupira, se rappelant son enfance...
Tout d'abord, il y avait ce nom qu'on lui avait donné "nuit éclairée par la Lune". Oui il lui allait bien car elle avait la peau aussi pâle que l'astre de la nuit et que ses cheveux, à l'inverse était d'ébène, encadrant son visage d'un sombre voile. Non, elle ne l'aimait pas. Pas du tout même. Pourquoi? Tout simplement parce qu'il soulignait son étrangeté aux yeux des autres.
Du au manque de relation qu'elle développait avec ses parents, elle ne parlait jamais. Elle avait appris à vivre en autodidacte et ne s'en plaignait jamais. Mais elle par la même occasion, elle ne se liait pas avec les autres qui faisait comme si elle n'existait pas. Peu lui importait puisqu'elle avait l'habitude d'être solitaire. Mais cela ne semblait pas convenir à tout le monde. Les autres l'avaient marqué comme "étrange" comme si elle avait été un virus dans la société. Et les virus étaient faits pour être éradiqués...
Un jour, trois de ses camarades l'avaient suivi sur le chemin du retour. Ils l'avaient entourés. Elle n'avait rien dit et avait essayé de continuer son chemin. En vain. Son coeur battait à tout va, près à exploser. Il riait. L'un d'eux la bouscula. Elle reçu un coup dans l'estomac et tomba à genou. Celui qui dirigeait les autres, c'était du moins ce qui semblait être, la saisit par les cheveux.
-Alors toujours muette! Relève-toi monstre!Lentement, elle s'exécuta mais ne prévoyant pas assez vite, elle vit à trop tard le bras du garçon s'abattre sur elle et ressentit une affreuse algie au niveau de l'oeil droit. Elle recula voyant flou. Le sol se déroba sous ses pieds tandis qu'une voix au loin hurlait.
-Mais qu'avez vous fait ? Bandes de... Elle ne savait pas ce qui s'était passé par la suite. D'ailleurs elle ne savait pas quelle tête avaient ses agresseurs malgré le fait qu'elle fut sûr d'avoir aperçu celui du "chef" lorsqu'elle avait sombré.
Elle avait ouvert son unique oeil bleu à l'hôpital de Kiri. Elle versa quelques larmes serrant rageusement les draps blancs.
...
Tsukiyo regarda par la fenêtre de sa chambre d'où elle vit les habitants marcher paisiblement dans la rue comme inconscient de la laideur de ce monde. Elle avait continué ses études comme si tout n'était qu'une mascarade, que rien auparavant ne s'était passé. Les autres élèves ne lui adressaient pas plus la parole que d'habitude. Mais ils avaient pris la fâcheuse habitude de la dévisager, du moins de fixer avec dégoût son oeil droit. Alors elle avait laissé pousser sa mèche. Elle avait du mal à faire confiance aux autres plus encore qu'auparavant. Mais quitte à être déçue autant être seule, non ?
Elle aurait tant donné pour déserter ce village. Abandonner ce village sans intérêt et ces êtres si indifférents, si laids par leurs actions comme par leurs pensées. Et pourquoi pas tout recommencer à zéro. Mais elle savait que fuir lui causerait nombreux soucis et elle n'était pas assez forte pour les affronter. Pourtant elle espérait pouvoir avoir une seconde chance...
La nuit tombait, elle passa sur le balcon et d'un geste souple posa la pointe de ses pieds nus sur le toit avant de s'y allonger et de contempler les étoiles. De toute façon, elle souhaitait être à même de se défendre. Plus jamais, elle ne voulait être passive à ce point. Mais moralement, c'était ce qu'elle était. Du moins c'était ce qu'elle pensait.
Ce village annihilait toute sa force... Elle devait se battre pour survivre. Et elle en était capable. Personne ne pouvait la faire flancher. Elle allait créér un masque impassible. Son regard serait aussi dur que le béton. Personne, elle l'avait décidé, personne n'aurait le pouvoir de l'émouvoir, de l'effrayer ou quoi que ce soit d'autre. Elle ne voulait pas qu'on l'apprécie, elle préférait qu'on la haïsse, qu'on la maudisse. Mais cette fois-ci, quiconque tenterait de la blesser... Non personne ne le pourrait.