Mission de rang D : Vilaine Mme Tôshiro ! [PV:Maku]

Ce fut un jour où je revis Hisato et ce fut un jour où nous décidâmes de refaire une mission ensemble. Je me rappelais que l’examen pour passer Chuunin approchait. Bientôt six mois… Six mois que je n’avais plus revu mes premières coéquipières, cela me rendait triste, mais je n’avais pas le choix, je devais faire sans. Les ninjas n’avaient d’ailleurs pas le droit de laisser montrer leurs émotions. Afin de participer à cet examen, il fallait un nombre minimum de mission et ce serait pas mal que mon coéquipier le passe aussi avec moi.

La mission de rang D, contrairement à ce que je pensais, était bien plus dangereuse que des corvées. Je pensais d’ailleurs qu’une telle mission serait plutôt de rang C. Mais ce n’était pas nous qui décidions de la mission, ni de son rang, nous allions donc devoir l’effectuer. Hisato pensa alors à prévoir de quoi se camoufler et de trouver un moyen de fuir. Je lui disais alors que je m’en occupais. Puis nous nous séparâmes pour nous retrouver le soir même. Entre-temps, j’étais rentré chez moi et je réfléchissais à un bon moyen de pouvoir aller chercher la doyenne et de rentrer sans problème. Déjà, je connaissais bien la doyenne avec toutes les missions que j’avais fait pour elle et je savais qu’il allait falloir l’endormir le temps de sortir de la prison, vu qu’elle était du genre à être bruyante… elle pourrait nous faire repérer. Pour la localisation de la doyenne, Atoichi m’aiderait certainement, ce n’était pas un problème. Je partis donc chercher des somnifères et retournai ensuite chez moi pour me reposer.
Au bout d’un moment, je tombai endormi et me réveillai… en-dehors de chez moi. Légèrement perdu par ce changement d’emplacement, je repris mes esprits en secouant ma tête et vit Hisato. J’avais dû dormir plus longtemps que prévu. Il avait pris aussi le soin de prendre mon équipement. Parfait. Je mis mes sacoches à ma ceinture et nous partîmes vers la prison.

Arrivé là-bas, j’invoquai Atoichi et je lui donnai sa mission. Il parti alors sur le champ et nous attendîmes une demi-heure avant qu’il revienne. Il nous informa qu’il avait trouvé la doyenne. J’usai alors de la technique de transformation afin de me recouvrir de vêtements plus sombres, moins voyant.

Bien, Hisato, je te suis. Infiltrer un endroit est chose aisé pour moi, je possède une technique, en plus d’Atoichi, pour pouvoir m’inflitrer où je veux. J’ai envie de voir ce que tu peux faire. Cela t’apprendra pas mal de chose. Je suis là pour t’aider, mais fais comme si c’était toi le chef d’équipe, d’accord ?

Dis Maku, tu peux creuser un tunnel? Si c'est le cas je pense qu'il sera très facile d'entrer juste là où se trouve une fenêtre proche de la cellule de madame Tôshiro. On entre, on neutraliste toute individu susceptible de sonner l'alarme, on prend la Tôshiro et on rentre à la maison.
Un tunnel ? Désolé, mais je suis incapable d’en creuser un. Mais s’il s’agit de s’infiltrer dans la cours de la prison, alors laisse-moi faire et retrouve-moi à l’entrée.

Toute prison avait une entrée blindée qui déboucher vers l’extérieur. Ainsi, pour passer jusque là-bas, je devais m’infiltrer et prendre la place de l’un des surveillants. Et cela, j’en étais capable facilement. Je hochai alors la tête en guise de signe de départ puis j’utilisai ma technique d’assimilation au sol pour passer en-dessous du mur. Au bout d’une dizaine de mètre de déplacement, je remontai la tête doucement, de quoi pouvoir voir ce qui se passait dans la cour. J’attendis alors que quelqu’un passe suffisamment près pour le neutraliser en silence. Le problème était les chiens qui passait par là et qui pouvait sentir une odeur. Ainsi, je replongeai dans le sol le temps que ces animaux s’éloignent.
Ceci fait, j’utilisai le Henge no Jutsu afin de me faire passer pour le surveillant. Je me dirigeais ensuite vers la porte, l’air de rien. Cependant, je ne savais pas quel type d’erreur j’avais fait quand j’entendis quelqu’un m’appeler. Pas par mon vrai prénom, mais je savais qu’il m’appelait car le surveillant s’était tourné vers moi en disant plusieurs fois le prénom. J’appris alors que celui dont j’avais substitué la place se nommait Ryo. Je m’arrêtai alors, attendant que l’autre homme s’approchât.

Où est-ce que tu vas ?
Heu… à l’entrée de la prison. Je crois que j’ai perdu ma bouteille d’eau là-bas.
Ta bouteille d’eau ?
Ouais. J’ai un mal de crâne ce soir, mais j’arrive à la limiter avec de l’eau.
Mais tu sais que tu peux boire à l’office ?
Je le sais, merci, mais je préfère prendre ma bouteille. J’ai pas envie de faire des allers-retours.
Ouais, je comprends.

Il finit par s’éloigner. Soupirant silencieusement, j’étais content de voir que je n’avais éveillé aucun soupçon. Je reparti donc en direction de la porte. J’ouvrai alors à mon coéquipier qui attendait à l’extérieur.

Bien, essaye de te faufiler vers le bâtiment, je ferais diversion. On se retrouve ensuite… heu… la doyenne se trouve où déjà ?

Il m’expliqua alors que, d’après les informations qu’Atoichi avait données, elle se trouverait au premier étage. Je le remerciai alors, puis je décidai de le prévenir de faire attention aux chiens, il fallait qu’ils ne le sentent pas. Et c’était plus facile à dire qu’à faire. Finalement Atoichi décida de s’en occuper. Il parti alors en avant, dans la cours. Au bout d’à peine une minute, on entendait les chiens gronder et aboyer. Je fis signe alors à Hisato qu’il devait en profiter, tandis que je retournai dans la cours. La plupart des surveillants étaient en train de tenir les chiens afin qu’ils ne courent pas après le chat. Je passai alors sans problème et sans me faire remarquer, puis atteignit le bâtiment. Je montai alors à l’étage dès que je trouvasse un escalier. Une partie de l’étage semblait calme, mais au bout d’un moment, je commençai à entendre un bruit, qui s’amplifia au fur et à mesure de ma progression, jusqu’à devenir des paroles. Je vis qu’un autre garde se trouvait non loin de là, et vu que nous devions avoir le champ libre…

Salut ! On m’envoie te relever !
La relève ? C’est cool ça ! J’en peux plus, avec cette vieille chouette, j’en ai un mal de crâne…
Qui donc ?
Une vieille femme qu’on aurait retenu ici car elle était saoul au milieu d’un carrefour… ça fait deux heures qu’elle parle sans arrêt… Bon, je vais me reposer, bonne chance !

Je le saluai tandis qu’il quittait les lieux. Donc c’était la doyenne qui faisait autant de raffut. Au moins je l’ai trouvé. Je me rendis alors devant sa cellule et je la regardai d’un air grave. Un air qu’elle me reprocha, puis elle continua de scander sa liberté. Je lui tournai donc le dos et commença à trifouiller dans les clés que j’avais pris au gars dont j’avais pris la place. Si seulement Hisato était arrivé, on aurait pu simplement trancher les barreaux…