Mission rang D : Mme Tôshiro va à Iwa pour l'examen Chuunin

Un bel après-midi, je retournai voir au bureau du Kazekage pour recevoir une mission.

Mission de rang D : Mme Tôshiro se déplace durant 1 semaine, il faudra entretenir sa maison, s'occuper de ses chats et de son petit-ami, il faudra aussi servir le thé à ses amies, faire les course...etc…

Finalement, ce sera encore Mme Tôshiro, même si c’est de nouveau indirectement. Mais la différence, c’était que la mission allait durer une semaine. Une bonne chose ? Pas si sûr. Mais vu que je connaissais bien le petit-ami de la doyenne en ayant joué son rôle durant une bonne journée, cela pourrait me permettre d’accéder à ses désirs plus… machinalement. Je me dirigeai alors vers la maison de la doyenne.

1ère journée :

A peine avais-je ouvert la porte que plusieurs chats, ou plutôt une masse de chats, tentèrent de fuir. Envahi par la vague de félin, je réussis quand même à fermer la porte avant que tous ne fuient. La journée commençait déjà bien.

Imbécile ! Frappe avant d’entrez ! Tu as vu ce qui s’est passé, hein ? T’as plus qu’à récupérer les chats !

La colère de l’homme m’intimidait légèrement. A vrai dire, même Mme Tôshiro ne m’avait jamais crié dessus comme cela. Je m’excusai donc et repartis récupérer les chats fuyards. Certes, à Suna, les cachettes étaient peu nombreuses, mais le risque qu’ils partent dans le désert était plausible. Je créai donc deux clones, l’un qui s’occuperait de l’entrée, le deuxième chercherait avec moi les chats.
La poursuite dura un peu plus de deux heures : en plus des allers-retours à faire pour remettre les chats dans leur maison, certains félins étaient vraiment instinctifs. Ce sont ceux-là dont j’eus le plus de mal à les récupérer. Ceci fait, et lorsque l’homme me prévint que tous les chats étaient bien présents, je retournai chez lui. Il m’attendait en-dehors de la maison. Surpris de cela, je lui demandais pourquoi. Il me répondit qu’il voulait que je l’accompagne jusqu’à la taverne comme un garde du corps. Préférant garder le silence, je fi ce qu’il demanda. Il passa plusieurs heures à la taverne, ainsi il sorti de la taverne complètement soul. Je dû le ramener chez lui, puis le mettre sur son lit tout en évitant que les chats fuient. Mais ceux-ci dormaient, par chance. Ma première journée se terminait là.

2e journée :

Lorsque je retournais chez Mme Tôshiro, son petit-ami dormait encore. Je m’occupai alors de nettoyer le rez-de-chaussée, en évitant de faire du bruit. Ce dernier se réveilla vers midi. Il m’ordonna de préparer le déjeuner. Le problème, c’est que…

Excusez-moi, mais je ne sais pas préparer de repas.
C’est pas vrai ! Bon, amène-moi au restaurant, j’irai manger là-bas.

Il m’ordonna de ramener sa veste. J’espérais que cet ingrat n’allait pas faire de coup foireux ou autre chose du genre. Nous allâmes donc au restaurant. Là-bas, il commanda des mets succulents mais cher. De plus, je n’avais jamais vu une personne manger autant. Nous autres, les nomades, nous mangions seulement pour nous ressourcer. Afin que l’on regagne un peu d’énergie. Jamais de la vie, je n’avais mangé de plat somptueux. Et si je le faisais, je préférais que ce soit avec quelqu’un que j’aime bien. Je me contentai donc d’un peu de viande et de riz. Pour moi, cela suffisait.
Lorsque l’homme finit de manger, il demanda l’addition, puis il partit aux toilettes. Un serveur s’approcha alors. Je lui demandai de revenir dans cinq minutes. Mais le temps de l’attente dura plus longtemps. Au bout de vingt minutes, j’allai voir aux toilettes. Ce n’était pas normal. Mais je ne le trouvai pas. Au bout de quelques secondes, je compris qu’il avait filé… il voulait que JE règle l’addition. Le maudissant intérieurement, je retournai à la table, appelai le serveur et payai l’addition… qui était assez salée. Je parti ensuite. D’un côté, je voulais rattraper l’autre homme pour lui faire payer sa part, mais la pensée de la doyenne me faisait faire le contraire : cette vieille femme m’intimidait légèrement, surtout sur ce qu’elle pourrait me faire si jamais son petit-ami devait se plaindre… Je rentrai donc.

3e journée :

Je retournai contre mon grès chez la doyenne. Ce qui s’était passé la veille m’énervait légèrement. Cependant, comme on le disait, les ninjas doivent tout supporter, même le pire…
Je vis à la porte une lettre accroché. Celle-ci était signée du petit-ami de Mme Tôshiro. Il me demandait de faire des courses, et pas qu’un peu, encore une fois. Et pas d’argent… Je n’allais pas passer là-dessus une nouvelle fois.

Hé ! Si vous voulez que je fasse des courses, donnez-moi l’argent !

Là-dessus, la porte s’ouvra légèrement. Surpris, je regardai attentivement.

Aïe !

Quelque chose avait heurté ma tête, et j’avais perdu l’équilibre et étais tombé à terre. En me massant le front, je regardai ce qui m’avait frappé : une bourse. Il m’avait jeté l’argent à la tête, ce rustre ! Je partis donc faire les courses demandées. Et cela me pris presque deux heures. Le midi arrivait déjà. Je retournai donc donner les courses à l’homme. Il m’autorisa alors à prendre ma pause déjeuner autre part, mais m’ordonna de revenir l’après-midi pour nettoyer complètement la maison. Il m’expliqua alors que les amies de la doyenne venaient le lendemain.
L’après-midi, l’homme n’était pas là. Il m’avait apparemment laissé seul afin que je puisse faire le ménage tranquillement. Pour une fois, c’était un bon choix.
Le soir même, j’avais fini. Cependant, l’homme n’était pas encore arrivé. Je fermai donc la maison, en mettant les clés là où il m’avait dit de les mettre. Je rentrai par la suite.

4e journée :

Le lendemain, quand je revins, la maison était encore close. Les clés étaient aussi là où je les avais mis la veille. Encore une chose bizarre. Je passai donc le village au peigne fin, et je retrouvais l’homme sur les remparts, endormis.

Monsieur ! Il est temps de se lever ! Vous avez des invités !
Non… ma chérie… laisse-moi dormir encore un peu…
*Ma parole il est encore ivre ou quoi ?*

Je le pris sur mes épaules et le ramenai chez lui. Nous rentrâmes, puis je le portais à la salle de bain. Je le déshabillai puis le mis dans la baignoire. Je pris le pommeau de douche, puis le mouillai avec de l’eau froide. L’effet fut instantané : il bondit aussitôt. Un peu dans les vagues, il regarda autour de lui, puis m’aperçu.

Imbécile ! Pourquoi as-tu fait ça ? Tu vas le regretter sale garnement !

Il y aurait eu une bourrasque de vent que cela aurait eu le même effet : je me pliai légèrement sous sa colère. Lorsqu’il eut fini, je lui rappelai qu’il avait des invités. Surpris, il sauta en-dehors de la baignoire, se sécha et se rhabilla. Il retourna ensuite dans sa chambre se préparer. Ce fut donc moi qui accueilli les invités. Pour avoir passé une journée avec la doyenne et ses amies lors du bal de leur club, je les connaissais assez bien.
Je passai donc la journée à faire le serveur, et en passant mon temps libre dans une pièce adjacente, attendant patiemment que l’on demande mes services. Le temps me paru aussi interminable qu’au bal.

5e journée :

Le lendemain, l’homme me fit ranger et nettoyer le salon, qui était la pièce où s’était passé les discussions des amies et du petit-ami de la doyenne lors de la veille. Puis il partit faire quelques emplettes quelque part.
Cela fut vite fait. Puis je pris un repos pour le reste de la matinée. Je repensais à mes coéquipières : elles étaient parties à Iwa pour passer l’examen chuunin. Je trouvais dommage de n’avoir pu passer l’examen moi aussi. Plus tard, si ça se trouve, elles seront chuunin, et moi je serais le seul genin. J’espérais que cela n’allait rien changer dans leur équipe. La timide Haeru et la jolie Nariwen… c’était vraiment une chance d’être avec elles. Je pensais alors aux missions que l’on pourrait faire ensemble après. J’avais vraiment hâte.
En début d’après-midi, je partis chercher l’homme. Il avait dû encore une fois se souler quelque part. Je passai donc Suna au peigne fin une nouvelle fois. Lorsque je le trouvai, je le ramenai une nouvelle fois chez lui. Le laissant dormir, je m’occupai alors des chats. Leur nombre était inimaginable, surtout dans une maison. Elle a beau être grande, c’était vraiment surprenant. Pour passer le temps, je leur donnai à manger, puis tentai de les compter. Ils étaient au moins 151… non, 103… j’étais incapable de savoir le nombre exact, ils n’arrêtaient pas de bouger, et beaucoup se ressemblaient. Je me demandais comment ils arrivaient à le faire, eux… Tant pis, ce n’était pas important.

6e journée :

Lorsque j’arrivai chez la doyenne, l’homme me donna pour tâche de refaire les courses. C’est vrai que la plupart de ceux réalisés il y a trois jours ont été, pour la plupart, consommés le jour suivant, lorsque les amies de MmeTôshiro sont venues. Heureusement (ou pas), la liste des courses était moins longue que la précédente. Peut-être était-ce justement par le fait que la doyenne revenait demain… Je ne me posai pas la question trop longtemps. Ce n’était pas important.
Dès que j’eusse fini, l’homme me demanda de l’accompagner chez le toiletteur. Apparemment, il ne voulait pas faire de ‘bêtises’ vu que la doyenne revenait le lendemain. J’étais surpris du changement de comportement dont il faisait preuve.
L’après-midi, il me demanda un coup de main pour un nettoyage final de la maison. J’étais surpris qu’il me le ‘demandait’, vu qu’il avait l’habitude de me hurler dessus ou de me donner des ordres sans politesse. Il voulait peut-être un coup de main dans une atmosphère moins tendu… Mais je ne m’en préoccupai pas non plus. C’était ses affaires.
Ceci fait, il me laissa le reste de la journée tranquille.

7e journée :

L’homme me demandait une aide juste avant l’arrivée de la doyenne : il voulait décorer le salon pour souhaiter u bon retour à sa petite-amie. Mais il m’obligeait à faire comme si ce n’était que lui qui avait préparé cela. Ca ne me dérangeait pas. Nous préparâmes alors une belle guirlande, enjolivâmes quelques photos et portrait, préparâmes la table. Il s’occupait ensuite du repas, tandis que je décorai l’entrée. Cette journée était bien plus sympa que les autres, non pas parce qu’elle finirait plus tôt, mais parce que l’ambiance était meilleur… mais il valait mieux que je sois parti quand la doyenne arrivera. Ainsi, lorsqu’il me le permit, je partis de la maison. Je rédigeai par la suite mon rapport et allai la donner au bureau du Kazekage.

XD je m'attendais pas à ça de la part de la demeure de madame Toshiro. +5 Xp